Vingt jeunes journalistes tchadiens issus d’autant d’organes de presse, majoritairement électroniques, ont bénéficié de cette formation.
L’ouverture officielle des activités de l’atelier était présidée par le Président de la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA), l’organe de régulation et de contrôle des médias tchadiens. Intrvenaient également la représentante de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), Mme Sokhna DIA et plusieurs responsables des organes de presse et d’organisations professionnelles des médias.
Dans son mot de bienvenue, le président de l’Union des Journalistes Tchadiens, M. Abbas Mahamoud Tahir, a rappelé que l'atelier se tenait à l’initiative de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) en collaboration avec l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT) dans le cadre du projet UTU 2021. Si l'objectif est de renforcer les syndicats à travers le recrutement de jeunes journalistes d’une part et d’autre part de s'adapter à l'évolution des structures économiques du secteur des médias et de l'information, Abbas Mahamoud Tahir a précisé aussi que cet atelier constituait une opportunité pour les jeunes journalistes qui travaillent dans les médias numériques de renforcer davantage leurs capacités professionnelles.
La représentante de la FIJ, Madame Sokhna Dia Coly, a invité les journalistes tchadiens à intégrer l’Union de Journalistes Tchadiens, pour la défense de leurs intérêts moraux. Les médias numériques jouent un rôle prépondérant dans le monde actuel, car "tout se passe dans le monde virtuel", a-t-elle rappelé.
Elle a appelé les femmes journalistes tchadiennes à s'engager afin de participer aux grandes rencontres internationales aux côtés des autres confrères de la sous-région.
Dans son discours d’ouverture, le président de la HAMA, Dieudonné Djonabaye, a rappelé l’accompagnement de la FIJ depuis la création de l’UJT en 1989 en passant par la Conférence Nationale Souveraine de 1993 et la création du Haut Conseil de la Communication (HCC), l’organe régulateur devenu aujourd’hui HAMA. Se réjouissant de la pertinence de la thématique de la formation, Dieudonné Djonabaye a exhorté les participants à en tirer le meilleur. "Un journaliste qui cesse de lire ou qui cesse de se former, est appelé à mourir professionnellement", a-t-il rappelé.
Le séminaire a passé en revue les lois régissant Internet au Tchad, le journalisme et la législation du travail , le code du travail, la convention collective, le développement de la presse à l'ère numérique et la culture syndicale, et la loi 31 qui régit la presse écrite et électronique. Le harcèlement sexuel en ligne et le cyber harcèlement des femmes journalistes a également été abordé, ainsi que l'organisation campagnes de recrutement.