Avec l'arrivée de la COVID-19, beaucoup de rédactions ont dû demander à leurs journalistes de travailler de chez eux, avec les difficultés que l'on sait: horaires de travail rallongées,connections internet hasardeuses, directs interrompus, impression de travailler en continu et d'être constamment en alerte, confidentialité des données limitée, empiétement de la vie professionnelle sur la sphère privée, et ceci pour une période indéterminée.
Comment s'adapter, alors que la nature même de l'information est d'être continue et que l'on doit poursuivre notre mission d'informer? Il faut des règles précises, minutieusement négociées avec les directions des médias: temps de travail et de pause, équipement adéquat, et surtout égalité de traitement pour tous et toutes.
Le 7 octobre marquera la Journée mondiale pour le travail décent. L'occasion de rappeler à tous nos affiliés l'importance de s'investir dans les discussions nationales autour du télétravail pour s'assurer que la spécificité de notre profession ne sera pas oubliée et que des conditions de travail décentes seront réunies pour tous et toutes.
Anthony Bellanger
Secrétaire général de la FIJ