Omar Radi, 34 ans, a été placé en détention provisoire le 29 juillet et était interrogé le 22 septembre par le juge d'instruction de Casablanca dans le cadre d'une double affaire de viol et d'espionnage. Le journaliste est également accusé dans un autre dossier d'avoir reçu des fonds étrangers.
L'enquête pour espionnage a été ouverte à la fin du mois de juin à la suite de la publication d'un rapport d'Amnesty international indiquant que le téléphone du journaliste était espionné par la société israélienne NSO et son logiciel Pegasus.
Une enquête pour viol a également été diligentée en juillet suite au dépôt d'une plainte par l'une des consoeurs du journaliste.
Omar Radi a alors été placé en détention provisoire le 29 juillet à la prison d'Oukacha à Casablanca.
Dans un communiqué daté du 25 septembre, le SNPM a condamné "les crimes de viol, de harcèlement et (...) toute forme de violence envers les femmes" et engagé les médias à faire preuve de retenue et éviter des "pré-jugements" dans la couverture médiatique.
Le Président de la FIJ, Younes Mjahed, a déclaré : "Nous condamnons les discours véhiculés par certains médias étrangers et organisations non gouvernementales qui ont tranché le dossier avant même que la justice s'en saisisse, bannissant de ce fait le droit à la parole de la plaignante, l’accusant d'être impliquée dans un complot visant Omar Radi."