Journée Mondiale de la liberté de la presse- Anthony Bellanger

Le 3 mai, mobilisons-nous pour la liberté de la presse. Elle est aussi essentielle que fragile. Le massacre de la rédaction de Charlie Hebdo en France l'a malheureusement montré le mercredi 7 janvier 2015. La liberté d'expression est un des piliers des démocraties modernes, mais elle gêne manifestement comme gênent ceux qui l'a font vivre au quotidien : les journalistes.   Aujourd’hui, il n'y a pas un seul endroit du globe où la liberté d’expression n'est pas en danger : le Luxembourg musèle l'information de qualité en Europe lorsqu'un confrère met au jour un système d'escroquerie planétaire avec l’affaire LuxLeaks! La Chine, l'Iran, l’Erythrée, le Mexique ou Cuba sont parmi les plus grandes prisons du Monde. On compte en 2015 plus de 200 confrères et consœurs encore derrière les barreaux. Et malheureusement, on continue à tirer sur les journalistes au Yémen, en Syrie ou en Ukraine alors qu'ils remplissent leur mission d'informer.   En cette fin avril, 45 journalistes sont morts sur le terrain. Leur seul tort : être journalistes. Que ce massacre cesse !   On ne tuera pas la liberté d'expression. Elle est en chacun de nous, journalistes, syndicalistes, et, au sein de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), première organisation mondiale de la profession, on le sait plus qu'ailleurs.   Le 3 mai partout dans le Monde, la FIJ sera d’ailleurs en première ligne pour célébrer la Journée mondiale de la liberté de la presse.   La liberté d’expression, c’est l’assurance, pour le citoyen, de disposer d’une information de qualité, complète, libre et indépendante. C’est notre responsabilité.                                                                 Anthony BELLANGER Secrétaire Général Adjoint Fédération Internationale des Journalistes