Le syndicat dénombre un nombre considérable d'attaques envers la presse, y compris une augmentation des poursuites judiciaires, qui ont concerné 39 journalistes et qui ont été entamées hors du cadre du Décret-loi n°2011-115 du 2 novembre 2011 relatif à la liberté de la presse, de l’imprimerie et de l’édition. Le rapport fait également état de 211 agressions perpétrées contre des journalistes, correspondants et photographes entre le 1er mai 2023 et 30 avril 2024.
« Les journalistes ne réclament pas l’immunité, ils demandent une loi régissant la profession de journaliste », a déclaré Zied Dabbar, Président du SNJT, lors d’une conférence de presse tenue le 3 mai, ajoutant qu’actuellement la jurisprudence tend vers l’application de lois qui « n’ont rien à voir avec la profession de journalisme. »
Anthony Bellanger, Secrétaire général de la FIJ a déclaré: "Le rapport du SNJT tire une fois de plus la sonnette d'alarme et nous demandons instamment au gouvernement tunisien de prendre les mesures nécessaires pour faire cesser les graves atteintes à la liberté de la presse dans le pays, qui sont indignes d'une démocratie".