De nombreuses frontières sont closes, des milliers d'entreprises sont à l'arrêt, beaucoup de nos syndicats ont dû fermer leurs portes, comme sont clos le siège social de la FIJ à Bruxelles et nos trois bureaux régionaux de Dakar, Sydney et Buenos Aires.

En tant que syndicalistes, nous avons le devoir de protéger les salariés de nos organisations et nous avons aussi le devoir de conseiller les journalistes sur les meilleures façons de se protéger contre cette pandémie.

Cette crise sanitaire, malheureusement, aura des conséquences sur les médias, les conditions de travail de nos collègues dans les rédactions et sur l'emploi des journalistes. Et comme c'est trop souvent le cas, ce sont les plus précaires d'entre nous qui paient déjà l'addition et qui perdront leur emploi dans les jours qui viennent, sans aucune couverture sociale et sans aucune compensation salariale. 

Je sais qu'en tant que syndicalistes, vous soutenez de toutes vos forces les plus faibles et je vous en félicite car nous devons protéger les journalistes et sauver les médias avec l'ensemble des organisations internationales de travailleurs. 

Et dans ces moments difficiles et exceptionnels, vous pouvez aussi compter sur nous, élus des Comités exécutif et administratif, si vous avez le moindre besoin, la moindre question, comme vous pouvez compter sur nos équipes de Bruxelles, Sydney, Buenos Aires et Dakar, qui travaillent à distance.

A l'heure qu'il est, il est très difficile de connaître précisément de quoi sera fait l'avenir - nous avons déjà reporté notre Assemblée générale annuelle et le Comité exécutif d'Oman en juin -, mais je vous prie de croire que nous ferons tout notre possible pour maintenir nos missions à un très haut niveau de qualité.

Prenez soin de vous et de vos proches. 

N'oublions jamais qu'ensemble, nous sommes plus forts.

Avec toute mon amitié et toute ma solidarité. 

Younes MJAHED

Président de la FIJ