La FIJ célèbre le courage des femmes journalistes et leur combat pour la liberté de la presse

De gauche à droite, en commençant par le haut Claudia Duque La journaliste colombienne Claudia Duque a été enlevée et vit encore sous la protection de l’État suite à ses enquêtes sur le meurtre de son collègue journaliste Jaime Garzón Forero, tué en 1999. Elle a témoigné contre un ancien directeur adjoint du DAS pour son rôle présumé dans la conduite des tortures psychologiques qu’elle a subies pendant de nombreuses années sous le régime de l’ancien président Álvaro Uribe Vélez. Füsun Erdogan Füsun Erdogan a d’abord été arrêtée, condamnée à perpétuité et accusée d’être un membre dirigeant d’une organisation marxiste interdite par la loi anti-terroriste turque. Libérée en mai 2014 en attendant son procès, elle vit désormais aux Pays-Bas en tant que demandeur d’asile. Son procès en appel à Ankara se tiendra en mars 2016. Füsun est connue pour ses articles défendant les droits des minorités en Turquie. Anuška Delić Anuška Delić est une journaliste d’investigation slovène qui travaille pour Delo, un quotidien slovène important. Elle a été accusée d’avoir publié des informations classées secrètes après avoir découvert des liens présumés entre le groupe néo-nazi slovène « sang et honneur » (Blood & Honour) et des membres du Parti démocratique slovène (Slovenska demokratska stranka SDS). En avril 2015, les poursuites ont été abandonnées et elle a été acquittée. Inday Espina Varona Inday Espina Varona est une écrivaine et rédactrice en chef chevronnée. Elle est également l’ancienne présidente de l’Union nationale des journalistes des Philippines (National Union of Journalists of the Philippines). Elle a reçu des récompenses pour ses reportages détaillés, ses éditoriaux et son activité sur les réseaux sociaux. Inday a fait campagne pour les droits des femmes journalistes aux Philippines, faisant remarquer que le « club réservé aux hommes » des médias philippins était un des défis principaux pour les femmes journalistes. Rima Al Jamrah Rima Al Jamrah est une journaliste palestinienne qui travaille pour des programmes radio et télévisés pour la chaine Palestine TV. Elle est une formatrice internationale accréditée par la Fédération internationale des journalistes et le Syndicat des journalistes palestiniens (Palestinian Journalists Syndicate PJS). Spécialisée en formation de sécurité en relation avec les questions de genres, elle a mis en place une séries de formations sur la sécurité dans le monde arabe. Dilrukshi Handunnetti Dilrukshi Handunnetti est une des coordinatrices sur le genre pour le bureau Asie-Pacifique de la FIJ et une journaliste qui a reçu de nombreuses récompenses. Elle travaille pour Al Jazeera, Reuters, et un certain nombre d’organes de presse locaux et régionaux. Elle est avocate de formation, spécialisée dans le journalisme d’investigation et les affaires internationales. Dilrukshi a relevé un certain nombre de défis au cours de sa carrière de journaliste, y compris durant la période qu’elle a passé au Sunday Leader, où elle a fait l’objet de poursuites pour diffamation et où elle a reçu des lettres de menaces. En 2012, elle a reçu des menaces de mort en raison de ses écrits. Nadia Sharmeen Nadia Sharmeen est une journaliste spécialisée en affaires criminelles qui travaille au Bangladesh et qui a gagné le Prix international Femme de courage 2015 décerné par le Département d’État des États-Unis. En 2014, Nadia fut attaquée alors qu’elle couvrait un rassemblement au Bangladesh. Elle fut gravement blessée lors de l’attaque et a dû être hospitalisée. Aujourd’hui, elle continue à travailler dans l’environnement difficile des médias au Bangladesh. Solangue Lusiku Nsimire Solange Lusiku Nsimire est la rédactrice en chef du mensuel indépendant Le Souverain, basé à Bukavu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Elle a bravé des menaces de mort et sa famille a également fait l’objet de menaces d’agression suite à la publication de ses articles dénonçant la corruption gouvernementale et des malversations financières. Elle a gagné le prix « Courage en journalisme » décerné par l’International Women's Media Foundation (IWMF) en 2014 grâce auquel elle a pu financer la publication de son journal pendant 6 mois. « Nous écrivons pour les générations futures » déclare-t-elle d’un ton déterminé quand on l’interroge sur les difficultés de travailler dans l’un des pays les plus dangereux du monde. (Crédit photo : IWMF).

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