Yémen - La FIJ appelle les parties belligérantes à immédiatement mettre un terme aux attaques contre les journalistes

La Fédération internationale des journalistes (FIJ) et son affilié, le Syndicat des journalistes yéménites (YJS), sont particulièrement inquiets face à l’escalade de violence qui fait rage actuellement au Yémen. Elles ont encouragé les parties belligérantes à immédiatement mettre un terme aux menaces et au harcèlement que subissent les journalistes et les professionnels des médias, accusés de s’associer aux partis rivaux et à servir leurs intérêts. La FIJ affirme qu’en raison du climat politique et militaire du pays, les journalistes en poste au Yémen reçoivent chaque jour davantage de menaces de toutes parts. Après la campagne d’attaques aériennes lancée par la coalition dirigée par l’Arabie saoudite – composée de l’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis, du Koweït, du Bahreïn, du Qatar, du Soudan, de l’Egypte, des Etats-Unis, de la Jordanie, du Maroc et du Pakistan – pour repousser les Houthis chiites, un porte-parole militaire de la coalition a déclaré dimanche dernier que les organisations des médias associées aux rebelles houthis et à l’ancien Président yéménite, Ali Abdullah Saleh, constituaient des cibles légitimes. Les rapports des médias affirment que Yemen Today, une chaine télévisée associée à Saleh, a reçu un appel téléphonique de la coalition dimanche dernier, l’avertissant que toute son équipe était à présent considérée comme une cible militaire. La chaine a dû faire évacuer ses bureaux pour des raisons de sécurité. Lire l'article complet en anglais ici

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