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La FIJ représente plus de 600 000 journalistes dans 134 pays
La FIJ soutient son affilié tunisien dans ses recherches des deux journalistes disparus en Libye
La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a aujourd’hui annoncé qu’elle soutenait les efforts que son syndicat tunisien, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), déploie pour mener l’enquête sur la branche libyenne de l’Etat islamique (EI) qui prétend avoir tué deux journalistes tunisiens, Sofiène Chourabi et Nadhir Ktari, portés disparus en Libye depuis septembre 2014.
Dans un communiqué publié hier sur des forums djihadistes, la branche libyenne de l’EI a affirmé avoir exécuté ces deux hommes, les accusant de travailler pour « une chaîne satellitaire qui combat la religion. »
« Nous condamnons ces sinistres enlèvements de journalistes innocents qui ne font que remplir leur fonction et qui paient pour l’entreprise médiatique à laquelle ils sont employés », a déclaré le Président de la FIJ, Jim Boumelha. « Nos pensées vont à leurs familles et collègues, eux-mêmes inquiets de leur sort. Nous prions les autorités libyennes et tunisiennes de travailler ensemble et de mettre tous les moyens en œuvre pour localiser Chourabi et Ktari et clarifier leur inquiétante situation. L’EI a aussi mis en ligne des photos des deux otages, dont l’authenticité n’a pas encore été officiellement confirmée.
La FIJ maintient un étroit contact avec son syndicat tunisien et lui apporte tout son soutien dans ses efforts pour vérifier la véracité de l’affirmation de l’EI.
Sofiène Chourabi, journaliste d’investigation et blogueur, et le photographe Nadhir Ktari, tous deux employés à la chaine tunisienne First TV, sont portés disparus en Libye depuis septembre 2014.