Le nouveau rapport publié le 4 avril révèle que sans une réduction immédiate et significative des émissions dans tous les secteurs, il sera impossible d’atteindre le but qui consiste à limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C, comme convenu entre presque tous les pays dans l’accord de Paris.
Pour maintenir l’objectif de 1,5 °C, il est nécessaire que les émissions mondiales à effet de serre culminent avant 2025 au plus tard et soient réduites de 43 % d’ici 2030.
Cette étude indique également qu’il existe de plus en plus de preuves attestant de l’efficacité des actions climatiques. Par exemple, l’énergie solaire et éolienne peut potentiellement contribuer à réduire de plus d’un tiers les émissions.
« Nous nous approchons à toute allure de la catastrophe climatique », a déclaré Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations unies, lors de la présentation du rapport.
« Ce n’est ni une fiction ni une exagération. C’est ce qui résultera de nos politiques énergétiques actuelles, nous dit la science. Nous sommes sur la voie d’un réchauffement climatique de plus du double de la limite de 1,5 degré °C », a ajouté le chef de l’ONU.
Des solutions dans tous les secteurs afin de réduire de moitié les émissions d’ici 2030
Dans un communiqué de presse, la CSI a déclaré que le monde a besoin « d’un plan pour remplacer les emplois dans le secteur des combustibles fossiles par des emplois dans le secteur des énergies propres » et que « chaque pays, chaque industrie, chaque entreprise et chaque investisseur doit posséder un plan élaboré, en partenariat avec les employés, ainsi que leurs communautés, et doit le mettre en œuvre rapidement ».
Ce rapport précise que tous les secteurs peuvent contribuer à la réduction des émissions afin d’atteindre l’objectif fixé, notamment le secteur des médias.
Ainsi, la FIJ a déjà mis en œuvre des mesures internes pour réduire son empreinte carbone. De plus, elle prend des mesures pour améliorer sa couverture médiatique et les réponses syndicales face à la crise climatique.
La FIJ encourage également tous ses membres et les médias à faire du réchauffement climatique une priorité et à réaliser des reportages approfondis sur la question.
Anthony Bellanger, Secrétaire général de la FIJ, a déclaré : « Le changement climatique est le problème le plus urgent de notre époque. Le rapport du GIEC montre que les politiques de transition écologique sont efficaces et que nous devons accélérer la transition vers une économie plus verte. En tant que syndicalistes, nous exigeons une transition juste pour tous les travailleurs concernés par le passage à une économie sans carbone. »