Une Étude de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a
révélé l'existence d'un besoin urgent d'accorder plus de possibilités de
formation aux journalistes dans le monde.
Selon l'Étude qui a
été menée par des journalistes participant au Congrès mondial de la FIJ
à Dublin, les syndicats de journalistes dans 75% des pays du monde
considèrent que la formation actuelle est insuffisante ou l'est en
partie.
L'Étude montre également qu'un nombre de plus en plus
croissant de journalistes sont forcés à faire leur travail en ligne. En
Europe, environ 50 % des journalistes sont concernés, tandis que dans
des pays européens comme la Suisse, l'Allemagne et la Finlande, le
chiffre approche les 80 %. En dehors de l'Europe, 30,8 % des
journalistes travaillent dans les rédactions en ligne.
Une autre
statistique qui a été révélée est que l'Europe a 40,9 % de journalistes
free-lance alors qu'en dehors de l'Europe il n' y en a que 26,4 %.
L'Étude
révèle avec beaucoup de désolation que 48% des journalistes en dehors
de l'Europe ne gagnent pas des revenus suffisants à partir de de leur
travail.
La FIJ estime que cela est du à l'absence d'accords et
de conventions entre les employeurs et les syndicats de journalistes.
En Europe, 48,8% des journalistes en bénéficient, mais en dehors de
l'Europe le pourcentage est de seulement 23,6%.
De manière plus
notable, l'Étude montre que 56,5% des pays ou elle a été menée ne
respectent pas les droits d'auteurs. C'est également le cas dans 33,3%
des pays d'Europe.
Mme Beth Costa, la secrétaire générale de la
FIJ a déclaré : "Il est clair qu'avec cette Étude, ce n'est pas
seulement la question de la sécurité qui affecte les journalistes et
leur profession, il y a également les conditions de travail. Donc elles
doivent être considérablement améliorées si nous voulons des médias
libres et démocratiques".
