La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a lancé un fonds de solidarité pour fournir une aide financière et humanitaire aux collègues yéménites et à leurs familles qui en ont désespérément besoin.
La décision s’inscrit dans le prolongement du plan d’action approuvé lors d’une réunion sur « Le partenariat international pour le Yémen – soutenir le journalisme et la liberté d’expression sur les lignes de front », accueillie et co-organisée par FIJ, le Global Forum for Media Development (GFMD) et l’International Media Support (IMS) le 26 octobre à Bruxelles.
La réunion entendait sensibiliser l’opinion publique à la crise de sécurité à laquelle sont de plus en plus confrontés les médias et nouer une coopération pour coordonner l’aide aux journalistes yéménites. Y étaient présents l’UNESCO, le PNUD, le Bureau du coordinateur résident de l’ONU et la Délégation de l’UE au Yémen.
Dix journalistes ont été tués au cours de l’année 2015 au Yémen et 16 sont privés de liberté, détenus principalement par des rebelles houthis, selon le Syndicat des journalistes yéménites (YJS), l’affilié à la FIJ. Après l’occupation de plusieurs maisons de la presse par des Houthis à Sanaa, la plupart des journalistes ont dû quitter la ville, ayant des conditions d’existence précaires et travaillant dans un milieu hostile à un journalisme indépendant.
La FIJ invite donc les journalistes, les personnes et les organisations privées à exprimer leur solidarité en contribuant à cet appel avec la plus grande générosité. Pour plus de précisions , lire ici.
Le Yémen est un des quatre pays que la FIJ a mis sous les feux de la rampe cette année lors de la campagne #endimpunity des crimes perpétrés contre des journalistes. La Fédération a également lancé une campagne pour la liberté de la presse et la sécurité dans le pays.
Pour de plus amples informations, veuillez contacter la FIJ au + 32 2 235 22 16
La FIJ représente plus de 600 000 journalistes dans 139 pays