Des représentants de la FIJ, du Syndicat yéménite des journalistes (YJS), de la Fédération arabe des journalistes (FAJ), du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et 25 journalistes yéménites de renom ont discuté des crises qui ne cessent d’aggraver l’insécurité des médias yéménites et de pans entiers de la communauté des journalistes, du 23 au 25 février à Amman. Les journalistes yéménites qui parviennent encore à exercer leur métier courent de graves dangers et sont confrontés à des défis de poids : agressions, manque de formation à la sécurité et insuffisance des équipements de protection. Les lignes éditoriales leur sont hostiles, déversant une prose véhémente qui les met en péril et en porte-à-faux vis-à-vis de groupes armés dont ils deviennent les cibles privilégiées. Le manque de solidarité au sein de la communauté journalistique, sa polarisation profonde, voire même les provocations existant entre collègues, contribuent à menacer davantage encore la sécurité des professionnels dans le pays. La Conférence regroupant la FIJ, l’YJS, la FAJ et le PNUD a proposé de reconstruire la solidarité et la coopération ébranlées par deux années de luttes internes et l’explosion du conflit armé en 2015. La Conférence a adopté un plan de sécurité national pour les médias. La Conférence était accueillie par l’Association jordanienne de la presse, une organisation affiliée à la FIJ. Plus d’information