La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a aujourd'hui condamné la violence exercée par des éléments des Forces de l’ordre sur le photojournaliste Frédo Attipou de l’hebdomadaire Le Canard Indépendant et du bimensuel Sika’ale vendredi 02 mars 2012 lors d’une manifestation des organisations des droits de l’homme et partis d’opposition dans la capitale, Lomé.

«Les tortures et voies de faits que les forces de sécurités du Togo utilisent contres les journalistes et la liberté d’expression sont nuisibles et rétrogrades.», a déclaré Gabriel Baglo, directeur du bureau Afrique de la FIJ. « Il y a bien d’autres voies modernes pour faire respecter l’ordre dans un état démocratique».

Frédo Attipou prenait des informations et des photos sur le lieu du reportage lorsque des éléments des forces de l’ordre filmés l’ont violenté et roué de coups. Le journaliste a reçu des blessures qui ont nécessité des soins médicaux. Le ministre de la sécurité, Monsieur Gnama Latta, aussitôt informé a présenté ses excuses et remboursé les frais liés aux soins prodigués au journaliste victime.

L’agression a été condamnée par l’affilié de la FIJ au Togo, l’Union des Journalistes indépendants du Togo (UJIT) et par les organisateurs de la manifestation.

 La FIJ appelle les autorités togolaises à sensibiliser les forces de sécurité sur le rôle des journalistes et des médias en vue de d’assurer le développement des médias professionnels respectant les règles d’éthique et de déontologie dans l’exercice de leur métier.

Pour plus d'informations, veuillez contacter la FIJ au +221-33 867 95 87

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