La FIJ, la FEJ et leurs affiliés en Ukraine, le NUJU et l’IMTUU, constatent que de nombreux correspondants en Ukraine ne disposent pas de gilets pare-balles, de casques balistiques ou de trousses médicales. Les rédactions continuent d’envoyer des journalistes en Ukraine sans leur fournir d’assurance ni de protection spécifiques, alors que les gilets pare-balles sont de plus en plus difficiles à obtenir en Europe.
La plupart des journalistes européens se rendent en Ukraine en passant par Cracovie (Pologne), où ils pensent pouvoir acheter des équipements de protection. Or, il est impossible d’acheter un gilet pare-balles en Pologne sans un permis spécial.
D’après la FIJ et la FEJ, « le nombre de jeunes journalistes sous-équipés, sous-protégés et sous-payés ne cesse d’augmenter ». « Nous appelons les employeurs de ces journalistes à assumer leurs responsabilités en leur fournissant l’équipement nécessaire et en les payant proportionnellement au risque qu’ils prennent. Nous leur demandons également de considérer les fixeurs ukrainiens comme des membres à part entière de leurs équipes. »
La FIJ a souscrit une police d’assurance qui couvre les journalistes même en cas de guerre.
En outre, les affiliés de la FEJ et de la FIJ en Ukraine ont mis en place des dispositifs destinés à aider les journalistes étrangers en difficulté. Nos affiliés peuvent être contactés via ces adresses e-mail :
Syndicat national des journalistes ukrainiens (NUJU)
Syndicat des médias indépendants en Ukraine (IMTUU)
- Personne de contact : Serhiy Shturkhetskyy
- [email protected]
- +380 503 565 758