D'une part, les chatbots peuvent permettre aux journalistes d'automatiser des tâches de routine telles que la vérification des faits, les résumés d'articles et les traductions. Les journalistes pourraient ainsi consacrer plus de temps à des tâches plus complexes telles que les enquêtes et les analyses. Les chatbots pourraient également aider les organes de presse à dialoguer avec leur public de manière plus interactive et personnalisée, par exemple grâce à des interfaces de chat qui peuvent répondre aux questions des lecteurs et leur fournir des recommandations sur des sujets pertinents.

De même, les chatbots courent le risque de promouvoir par inadvertance la désinformation et les "fake news". Si les chatbots ne sont pas conçus avec des réglementations et des limitations appropriées, ils peuvent diffuser de fausses informations et contribuer à l'érosion de la confiance du public. En outre, les chatbots pourraient, à terme, remplacer complètement les journalistes, accroissant de fait le chômage.

C'est précisément ici que les syndicats de journalistes deviennent essentiels. En tant que porte-parole de la communauté journalistique, les syndicats peuvent jouer un rôle de garde-fou avec l'élaboration d'une réglementation contraignante dans la mise en œuvre des chatbots. Les rédactions et les entreprises technologiques doivent s'assurer que l'intelligence artificielle soit conçue et exploitée de manière éthique et responsable, avec la transparence et l'exactitude comme principes directeurs. Les syndicats peuvent également plaider pour la nécessité d'investir dans la formation des journalistes afin de les aider à s'adapter aux nouvelles technologies et de s'assurer qu'ils ne sont pas des laissés-pour-compte.

Grâce à la collaboration entre le secteur des médias, les entreprises technologiques et les syndicats de journalistes, il est possible d'élaborer un cadre pour le déploiement éthique et la réglementation des chatbots, tout en garantissant l'emploi.

En travaillant ensemble, nous pouvons nous assurer que l'intelligence artificielle serve l'intérêt public et renforce les valeurs fondamentales du journalisme au lieu de les saper.

Cet éditorial a été généré en anglais par chatGPT avec des modifications mineures de la part de la FIJ.