Dans son allocution officielle devant les participants, le président de la FAJ, Ibrahim Alsadig, Ahmed Ibrahim, a déclaré que les médias africains sont confrontés à de nombreux défis. Les journalistes africains, a-t-il dit, travaillent dans des conditions très difficiles, tout en recevant un salaire de famine qui ne peut les aider à faire vivre leurs familles. "Les jeunes journalistes qui entrent dans la profession sont exploités à la fois par leurs employeurs locaux et par les sociétés de presse étrangères pour lesquelles ils travaillent, car ils travaillent de très longues heures et couvrent des terrains dangereux sans aucune forme d'assurance ni d'avantages". Il a ajouté que la FAJ ne pouvait pas rester silencieuse face à ces problèmes et avait appelé les propriétaires de médias à améliorer les conditions de travail des journalistes et aux gouvernements de créer un environnement propice à l'épanouissement des médias.
Le président du SNJC, Denis Nkwebo, a déclaré qu'Internet a créé de nombreuses opportunités pour les jeunes journalistes, en particulier ceux possédant les compétences requises, mais cela ne devrait pas être pris pour acquis. Ces développements, a-t-il déclaré, ont été positifs pour le SNJC en ce sens que le nombre de membres, en particulier de jeunes journalistes, a atteint un niveau record dont le syndicat est très fier.
L'atelier de deux jours a porté sur des questions cruciales relatives à la liberté d'expression des journalistes travaillant en ligne, sur les défis en matière de sécurité des journalistes en ligne et sur les nouvelles législations régissant l'utilisation d'Internet. Les jeunes journalistes présents à l'atelier ont également discuté des stratégies que les syndicats devraient utiliser pour recruter plus de jeunes journalistes. Des préoccupations ont également été exprimées concernant le harcèlement et l'intimidation de journalistes travaillant en ligne, en particulier de femmes journalistes victimes d'intimidation et de trolling en ligne. Les jeunes journalistes ont appelé les syndicats à élaborer des politiques pour la jeunesse et à concevoir des activités et un programme destinés à attirer les jeunes journalistes. Ils ont recommandé que les syndicats soient périodiquement sensibilisés au développement des syndicats.