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- Guerre à Gaza
Aux premières heures du 7 octobre, le Hamas a lancé une attaque terrible et sans précédent dans le sud d'Israël. Israël a riposté par des frappes aériennes sur la bande de Gaza assiégée et a officiellement déclaré la guerre au Hamas. Dans la nuit du 13 octobre, l'armée israélienne a demandé à plus d'un million de Palestiniens vivant au nord de la bande de Gaza de se déplacer vers le sud du territoire, en prévision de bombardements et d'une éventuelle invasion. Les pertes en vies humaines dans les deux camps sont déjà tragiques. La Fédération internationale des journalistes (FIJ) est très préoccupée par le bien-être des civils et des journalistes.
Depuis le début de la guerre à Gaza, au moins 109 journalistes, travailleurs et travailleuses des médias ont été tués, plusieurs ont été blessés et d'autres sont portés disparus. La FIJ travaille en étroite collaboration avec son affilié, le Syndicat des journalistes palestiniens (PJS), pour vérifier les informations en temps réel.
A la date du 4 avril, la FIJ a documenté les meurtres de:
102 journalistes et professionnels des médias palestiniens
- Mohammad Jarghoun, Smart Media, tué le 7 octobre
- Ibrahim Lafi, agence de presse Ain Media, tué le 7 octobre
- Mohammad Al-Salhi, photojournaliste pour l’agence de presse Fourth Authority, tué le 7 octobre
- Asaad Shamlakh, journaliste freelance, tué le 8 octobre
- Said al-Tawil, directeur de l’agence de presse Al-Khamisa, tué le 10 octobre
- Mohammed Sobboh, photojournaliste pour l’agence de presse Khaba à Gaza, tué le 10 octobre
- Hisham Al-Nawajha, photographe pour l’agence de presse Khabar à Gaza, tué le 10 octobre
- Salam Meimah, journaliste pour Radio Al Quds, tuée le 10 octobre
- Mohammed Fayez Yousef Abu Matar, photographe freelance, tué le 11 octobre
- Ahmed Shehab, producteur de la radio Voice of Prisoners, tué le 12 octobre
- Hossam Mubarak, Al Aqsa TV, tué le 13 octobre
- Yousef Dawwas, journaliste freelance, tué le 14 octobre
- Abdul Hadi Habib, Al Aqsa TV, tué le 16 octobre
- Isam Bahar, Al Aqsa TV, tué le 17 octobre
- Mohammed Balousha, Palestine TV, tué le 17 octobre
- Samih Al-Nadi, directeur et producteur de Al Aqsa TV, tué le 18 octobre
- Khalil Abu Athra, caméraman pour Al Aqsa TV, tué le 19 octobre
- Mohammad Abu Ali, radio Al-Shabab, tué le 20 octobre
- Hani Madhoun, employé administratif d'Al Aqsa TV, tué le 21 octobre
- Roshdi Sarraj, co-fondateur de Ain Media, photojournaliste, réalisateur et fixeur pour plusieurs médias internationaux tels que Radio France, tué le 22 octobre
- Mohammed Imad Labad, journaliste pour le média Al Resalah, tué le 23 octobre
- Saed al-Halabi, Al-Aqsa TV, tué le 25 octobre
- Ahmed Abu Mahadi, Al-Aqsa TV, tué le 25 octobre
- Salma Mukhaimar, journaliste, tuée le 25 octobre
- Jamal Al-Faqawi, journaliste de Réseau Médiatique Mithaq, tué le 25 octobre
- Zaher Al-Afghani, journaliste de Réseau Médiatique Mithaq, tué le 25 octobre
- Duaa Sharaf, journaliste pour Al Aqsa Radio, tuée le 26 octobre
- Mohammad Fayez Al Hassan, directeur général de Rawasi, tué le 26 octobre
- Yasser Abu Namous, journaliste pour le média Al Sahel, tué le 27 octobre
- Nazmi Al-Nadim, directrice adjointe des finances et de l’administration de Palestine TV, tuée le 30 octobre
- Majd Kashkou, travailleur des médias pour Palestine TV, tué le 31 octobre
- Imad Wahidi, travailleur des médias pour Palestine TV, tué le 31 octobre
- Majd Fadl Arandas, journaliste pour le site d’informations Al-Jamahir, tué le 1er novembre
- Mohammed Abu Hatab, correspondant pour Palestine TV, tué le 2 novembre
- Mohammed Bayyari, journaliste pour Al Aqsa, tué le 2 novembre
- Iyad Matar, travailleur des médias pour Al Aqsa TV, tué le 2 novembre
- Mohammed Al-Jajeh, Press House, tué le 6 novembre
- Mohammad Abu Hasira, correspondant pour l’agence de presse WAFA, corps retrouvé sous les décombres le 7 novembre
- Yahya Abu Munie, journaliste pour radio Al Aqsa, tué le 7 novembre
- Ahmed Al-Qara, photojournaliste, tué le 10 novembre
- Mousa Al Barsh, directeur exécutif de Namaa Radio, tué le 12 novembre
- Ahmed Fatmah, photographe pour Al Qahera News, tué le 13 novembre
- Yacoub Bursh, directeur général de Naama radio, tué le 14 novembre
- Mahmoud Matar, journaliste freelance, tué le 15 novembre
- Moseab Ashour, photographe, tué le 18 novembre
- Mustafa Al-Sawaf, journaliste et écrivain, tué le 18 novembre
- Amr Abu Haya, travailleur des médias pour Al Aqsa TV, tué le 18 novembre
- Saary Mansour, directeur du réseau d'information Quds News, tué le 18 novembre
- Hassouneh Isleem, photographe freelance pour la réseau d'information Quds News, tué le 18 novembre
- Abdelhalim Awad, chauddeur pour Al Aqsa TV, tué le 18 novembre
- Bilal Jadalleh, directeur général de l'organisation pour le développement des médias, tué le 19 novembre
- Ayat Al-Khaddura, journaliste et diffuseuse numérique, tuée le 20 novembre
- Khamis Salem Deab, rédacteur en chef à Al Quds radio, tué le 20 novembre
- Jamal Hanieh, journaliste à Amwaj Sports Media Network, tué le 21 novembre
- Mohamad Nabil Al-Zaqlaa, journaliste à Quds TV, tué le 22 novembre
- Assem Al-Barsh, journaliste à la radio palestinniene Al-Ray, tué le 22 novembre
- Muhammad Moin Ayyash, photojournaliste, tué le 23 novembre
- Amal Zaheb, journaliste, tuée le 24 novembre
- Mustafa Bakir, journaliste et caméraman pour Al Aqsa TV, tué le 24 novembre
- Nader Al-Nazil, technicien pour Palestine TV, tué le 25 novembre
- Abdallah Darwsih, photojournaliste pour Al Aqsa TV, tué le 1 décembre
- Muntaser Al-Sawaf, photojournaliste pour Anadolu Agency, tué le 1 décembre
- Marwan Al-Sawaf, photographe pour Alef Media, tué le 1 décembre
- Adham Hassouna, journaliste freelance, tué le 1 décembre
- Hassan Farajallah, cadre pour Al Quds TV, tué le 3 décembre
- Shaima Jazzar, journaliste indépendante, tuée le 4 décembre
- Ala Atallah, journaliste, tuée le 9 décembre
- Mohamed Abu Samra, photojournaliste, tué le 9 décembre
- Duaa Jabbour, journaliste indépendante pour Eyes Media Network, tuée le 9 décembre
- Narmeen Qawwas, stagiaire à Russia Today, tuée le 11 décembre
- Abdul Karim Odeh, journaliste et ancien correspondant pour Al-Mayadeen, tué le 13 décembre
- Samer Abu Daqqa, caméraman pour Al Jazeera Arabic, tué le 15 décembre
- Assem Kamal Moussa, journaliste pour Palestine Now, tué le 16 décembre
- Haneen Ali Al-Qashtan, journaliste pour Radio Sawt Al Watan, tuée le 17 décembre
- Abdallah Alwan, travailleur des médias pour Midan, plateforme propriété d'Al Jazeera, tué le 18 décembre
- Mohammad Nasser Abu Hweidy, photojournaliste pour le journal Al Istiqlal, tué le 22 décembre
- Ahmad Jamal Madhoun, directeur adjoint de l'agence de press Al Rai, tué le 23 décembre
- Mohammad Saidi (Khalifa), directeur d'Al Aqsa TV, tué le 24 décembre
- Mohammad Abdul Khaled Al Ghuf, photojournaliste pour l'agence de press Al Rai, tué le 24 décembre
- Huthaifa Lulu, ingénieur audiovisuel pour Prisoners Radio, et ancien employé d'Al Quds TV, tué le 24 décembre
- Mohammad Khair Al Din, archiviste pour Al Aqsa TV, tué le 28 décembre
- Ahmad Khair Al Din, photojournaliste pour Al Aqsa TV, tué le 28 décembre
- Jaber Abu Hedrous, correspondant pour Al Quds TV, tué le 29 décembre
- Akram Al Shafei, correspondant pour l'agence de presse Safa, tué le 5 janvier
- Hamza Al-Dahdouh, journaliste pour Al Jazeera, tué le 7 janvier
- Mustafa Thuraya, vidéaste indépendant de l'Agence France Presse, tué le 7 janvier
- Heba Al-Abdallah, journaliste, tuée le 9 janvier
- Ahmad Bdeir, journaliste pour le magazine local Hadaf News, tué le 10 janvier
- Mohammed Jamal Sabahi Al Thalathin, journaliste à la télévision Al Quds, tué le 11 janvier
- Yazan Al-Zuweidi, photographe pour Al Ghad TV, tué le 15 janvier
- Iyad Ahmed Al-Ruwahi, correspondant et présentateur de la radio Voix d'Al Aqsa, tué le 26 janvier
- Mohamed Abdel El Fatah Atta Allah, rédacteur en chef du journal Al Risala, tué le 29 janvier
- Nafez Abdel Jawad, directeur de Palestine TV, tué le 12 février
- Alaa al-Hams, journaliste pour des médias locaux, tuée le 12 février
- Angham Ahmed Adwan, journaliste pour la chaîne libyenne February, tuée le 12 février
- Mohammad Yaghi, photojournaliste pour plusieurs médias internationaux, dont Al Jazeera, tué le 26 février
- Ibrahim Mahamid, journaliste, présentateur et caméraman des chaînes de télévision locales Al-Salam, Al-Shaabi, entre autres, tué le 1 mars
- Mohammed Khader Ahmad Salama, journaliste et présentateur de la chaîne Al-Aqsa, tué le 5 mars
- Abdel Rahman Saima, photographe et producteur de la chaîne Raqmi, tué le 15 mars
- Mohammedal-Rifi, photojournaliste, tué le 15 mars
- Saher Akram Rayyan, travailleur des médias pour l’agence de presse WAFA, tué le 25 mars
- Mohammed Abu Sakhil, rédacteur et graphiste de l'agence de presse Shams, tué le 28 mars
4 journalistes et professionnels des médias israéliens
- Yaniv Zohar, photographe pour Israel HaYom, tué le 7 octobre
- Ayelet Arnin, rédactrice aux informations pour la Société de radiodiffusion israélienne (KAN), tuée le 7 octobre
- Shai Regev, éditeur pour TMI, tué le 7 octobre
- Roee Idan, photographe pour Ynet, tué le 7 octobre
- Issam Abdallah, journaliste-vidéo pour Reuters, tué le 13 octobre
- Farah Omar, journaliste pour Al Mayadeen TV, tuée le 21 novembre
- Rabih Me'mari, caméraman pour Al Mayadeen TV, tué le 21 novembre
La FIJ et ses formateurs en sécurité du Syndicat des journalistes palestiniens ont pris en compte les conditions de travail spécifiques des journalistes dans la bande de Gaza en mettant à jour ses conseils de sécurité et en appelant toutes les rédactions - en particulier les employeurs - à protéger leurs reporters, photographes et caméramen sur le terrain. Dans des conditions aussi dangereuses, la FIJ rappelle aux journalistes sur le terrain de prendre des précautions, de porter un équipement de sécurité professionnel et de ne pas se déplacer sans que leur média ne leur fournisse tout l'équipement de sécurité professionnel nécessaire pour couvrir les événements. Aucune histoire ne vaut la vie d'un journaliste.
Le 13 octobre, la FIJ et ses affiliés dans le monde entier ont appelé l'UNESCO à faire tout son possible pour protéger les journalistes et à exiger des parties belligérantes une désescalade de la violence, qui ne fera que des victimes civiles, en particulier parmi les journalistes.
En outre, la lutte contre la désinformation est l'un des piliers de la Charte mondiale d'éthique des journalistes de la FIJ. Ses dispositions doivent rester l'épine dorsale des principes professionnels des journalistes ; être bien informé est l'un des premiers droits des citoyennes et citoyens.
Pour faire un don au Fonds de sécurité de la FIJ, cliquez ici.