Rapport du SG, Anthony Bellanger

Oman, Mascate, Mercredi 1er Juin 2022.

Rapport du SG, Anthony Bellanger

Par Anthony Bellanger

A l’occasion de notre 31e congrès mondial de la FIJ à Mascate, l’histoire retiendra que la FIJ organise pour la première fois son congrès dans un pays du Moyen Orient.

A cette occasion, j’aimerais d’abord remercier sincèrement l’Oman Journalists’ Association (OJA), notamment son président, le Dr Mohammed Al-Araimi, et son équipe rapprochée, d’avoir travaillé pendant de longs mois pour accueillir l’ensemble de la famille de la FIJ, surtout après un mandat qui restera à jamais gravé dans l’histoire de notre fédération.

Comme le disait Zuliana hier soir, l’organisation d’un congrès de la FIJ est un ensemble de complications et de difficultés que nous ne pouvons appréhender dans le détail que lorsqu’on est réellement au cœur du réacteur. Et nous sommes quelques-uns dans le cœur du réacteur depuis des mois.

Pour l’ensemble du Secrétariat général de la FIJ, ce mandat a évidemment été marqué par une pandémie mondiale sans précédent qui a mis à l’arrêt quasiment tous les pans de notre société en 2020 et 2021, laissant quelques espoirs de sorties pour 2022 et pour l’organisation de notre congrès.

Je vous disais qu’un congrès mondial demande environ une année de travail, une année de travail qui s’est déroulée quasiment à l’aveuglette car on s’est demandé jusqu’au mois de mars si nous pourrions tenir nos ambitions.

C’est aussi un mandat qui a rappelé la place centrale de la FIJ et de ses syndicats dans la profession. Malgré les difficultés de ces deux dernières années, qui sont venues s’ajouter aux problèmes économiques structurels que connaissent les médias dans le monde depuis plusieurs décennies, une très large majorité de nos affiliés n’ont jamais baissé pavillon et ont toujours porté haut la solidarité internationale, les combats syndicaux, les acquis sociaux. Tout ce qui fait l’ADN de la FIJ depuis sa création, en 1926.

Ce mandat restera dans les archives de la FIJ comme étant l’un des plus compliqués à vivre, mais l’histoire retiendra également que notre profession a su résister aux pires difficultés en montrant aux générations futures de journalistes que l’union fait la force. En toute situation.

Il suffit de se pencher sur le bilan des trois dernières années pour le comprendre. Il suffit de lire le rapport de 260 pages que vous avez entre les mains pour vous rendre compte du travail qui a été réalisé.

Comme je le dis devant chaque congrès, ceci est le fruit d’un travail collectif. Travail collectif de l’ensemble des salariés de la FIJ, à Bruxelles, Buenos Aires, Sydney et Dakar.

C’est le fruit aussi d’un travail de collaboration – étroit - entre le Secrétariat général et les élus du Comité exécutif et du comité administratif. Des élus de l’ExCom qui ont tenu 5 réunions sur 6 en visioconférence, alors que l’Adcom maintenait ses réunions à distance quasi mensuelles.

Dans ce rapport de congrès, vous retrouverez donc les détails de toutes les motions que vous avez votées lors du 30e congrès de Tunis qui liste toutes les actions engagées par la FIJ.

Malgré cette situation, les 21 membres du Comité exécutif dont les cinq élus du Comité administratif ont rempli leurs missions et je tiens ici à les saluer tous pour leur engagement sans faille pour la FIJ, car elles et ils restent d’abord des militants bénévoles.

 

COVID-19 : LA FIJ FACE A LA PANDEMIE

Très vite donc, dans les premières semaines de l’année 2020, le Covid-19 a tout balayé sur son passage avec une rare violence. Médias fermés, postes supprimés, activités syndicales à l’arrêt, les syndicats de la FIJ ont redoublé d’ingéniosité pour protéger leurs membres et sauvegarder la liberté d’informer là où elle était menacée, pour soutenir les journalistes qui ont perdu leur emploi, pour négocier avec les gouvernements des aides particulières pour les médias. 

La FIJ, de son côté, les a accompagnés dans toutes ces étapes et a publié dès avril 2020 sa Plateforme mondiale pour la qualité du journalisme, qui visait à proposer un recueil de solutions économiques, recueil dans lequel pouvaient puiser nos affiliés. Cette Plateforme a été largement saluée en interne, mais aussi en externe, avec le soutien de l’ensemble des Fédération mondiales de travailleurs, dont la Confédération syndicale internationale (CSI) et UNI-Global, nos deux partenaires particuliers. Plus de 220 millions de travailleurs ont ainsi soutenu notre document qui a été largement partagé et qui a inspiré de nombreux syndicats pour leurs négociations nationales.

Tous les problèmes n’ont pas été résolus évidemment – de nombreux journalistes restent aujourd’hui sans emploi et des syndicats ont perdu de fait des membres -, mais à cette question urgente mondiale, la FIJ a rapidement proposé une réponse cohérente et en prise avec la réalité du terrain.

 

Toujours à propos du Covid-19, la FIJ a notamment publié une série de Conseils aux professionnels des médias, plusieurs études sur les conditions de travail des journalistes pendant la pandémie, dont une sur les inégalités femmes-hommes dans les médias et une autre sur les difficultés rencontrées par les femmes journalistes pendant le Covid-19.

Pendant ces trois années, le monde a découvert des experts de tout poil, un jour ils sont épidémiologistes, spécialistes du climat, le lendemain ils sont spécialistes de géostratégie, d’abord en Afghanistan puis en Ukraine. Le tout relayé par les grandes chaines d’informations en continu. Sans aucun recul, ou presque.

Pendant ces trois années, on a tous entendu les grands sachants nous affirmer que l’ancien monde était mort et que plus rien ne serait comme avant. Et pourtant, il suffit de regarder autour de nous pour constater le contraire.

Ces trois années ne sont donc pas seulement qu’une crise économique couplée à une crise sociale ; ces trois années ne sont pas seulement une crise de civilisation qui hypothèque son avenir en réduisant les valeurs humaines et environnementales, mais nous assistons à une crise sévère de la pensée : raccourci, rumeur et propagande s’invitent sur les réseaux sociaux avec comme conséquences directes des journalistes – femmes et hommes – menacés jusque chez eux, molestés lors de manifestations, emprisonnés – plus de 365 sont toujours derrière les barreaux, assassinés (déjà 26 journalistes ont perdu la vie en 2022).

Et il faut sacrément être optimiste aujourd’hui pour poursuivre le combat du bon journalisme ; croire aux engagements des plus jeunes d’entre nous qui veulent plus que jamais combattre toutes les inégalités et qui ont payé le plus lourd tribut de cette pandémie ; croire en la solidarité internationale qui nous unit pour poursuivre nos efforts, si nécessaires pour la très grande majorité de nos consœurs et confrères. Au Mexique. En Inde et au Yémen, où 4 journalistes sont toujours dans le couloir de la mort. Au Kenya et en Somalie et au Sri Lakna. Aux Philippines, Pakistan, Afghanistan, en Ukraine, en Hongrie, en Pologne, en Palestine.

Aujourd’hui, les défis de la FIJ sont plus que jamais cruciaux pour notre profession. 

Comment rétablir une qualité de l’information ? 

Au sein de la FIJ, on n’a donc jamais baissé les bras, même si nous n’étions pas naïfs au point de penser que tous nos problèmes allaient être régler par une pandémie mondiale et une remise en question des prédateurs de la liberté de la presse.

 

Pourtant, ces dernières années, le bilan de la FIJ, de son secrétariat général, de ses élus, est assez éloquent :

Entre 2018 et 2020, la FIJ a, comme jamais durant son histoire, publié des textes fondateurs, mondiaux, qui servent de base aujourd’hui pour le travail de nos syndicats : 

- En 2018, la FIJ a publié la Convention pour la protection et la sécurité des journalistes et des travailleurs des médias, qui est une réponse de la FIJ au fléau de l’impunité, véritable gangrène de la profession. Une session spéciale sur la Convention et l’impunité est d’ailleurs à l’ordre du jour de notre congrès ce soir.

- En 2019, la Charte d’éthique mondiale des journalistes a été votée à l’unanimité au congrès de Tunis, et elle fait aujourd’hui autorité dans de nombreux pays où il n’y a pas de texte, mais aussi là où il en existe. Nombreux de nos syndicats ont milité pour la Charte d’éthique mondiale et je veux ici les remercier chaleureusement.

- 2020 : la Politique de la FIJ sur le harcèlement sexuel, qui est une réponse interne à toutes les agressions dont peuvent être victimes les affiliés et les salariés de la FIJ, est lue désormais à chaque début de réunion de la FIJ. La FIJ, et notamment son conseil du genre, ont toujours estimé qu’elle n’était pas à l’abri de dérives inadmissibles en matière de harcèlement sexuel.

- toujours en 2020, nous avons écrit puis publié le Livre blanc du journalisme mondial à l’occasion de la 30e Liste des tués et des prisonniers 2020. C’est aussi un document de référence qui replace les études de la FIJ sur la liberté d'expression, les conditions de travail, la jeunesse ou l'égalité des genres.

Par ailleurs, comme si la pandémie ne suffisait pas, on a découvert Pegasus en plein été 2021.

Le consortium international, Forbidden Stories, a mis au jour ce qui restera comme l'une des pires agressions contre la liberté de la presse de ces dernières décennies. 

Ce logiciel espion, créé et vendu par l’entreprise israélienne NSO, est utilisé depuis plusieurs années pour surveiller de façon systématique des journalistes et des militants de la société civile via leurs smartphones, sans qu'ils ne s'en rendent compte évidemment. Pas moins d'une douzaine de gouvernements dans le monde ont acheté ce logiciel afin de surveiller plus de 50.000 confrères et consœurs. Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg.

Ce système est redoutable : aucun lien à cliquer, l’attaque est totalement invisible. Une fois installé, Pegasus donne un accès total au téléphone, y compris aux messageries cryptées et permet même d’activer à distance le micro et la caméra de l’appareil.

Les conséquences sont désastreuses pour le journalisme : c'est la liberté de la presse qui est piétinée; c'est la protection des sources qui est bafouée; et ce sont les journalistes qui sont en réel danger et à la merci des gouvernements les moins scrupuleux.

Depuis 2021, la FIJ poursuit son travail, via son groupe d'experts mondial sur la surveillance, animé par Tim Dawson (NUJ-UK/Ireland), en étroite collaboration avec le Haut-Commissariat aux droits de l'Homme des Nations Unies. On a bien conscience que c’est le combat de David contre Goliath, mais il n’est pas question pour nous de baisser pavillon contre cette entreprise de destruction généralisée. 

Notre travail avec le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies est en cours de réalisation et notre demande est claire et précise : trouver le moyen d’interdire purement et simplement la commercialisation de ce type de logiciels, empêcher ces pratiques scandaleuses et soutenir le journalisme d'investigation. J’ai conscience que le combat parait déséquilibré, mais on se doit de tenir tête et de combattre avec les armes qui sont les nôtres et celles auxquelles nous croyons : celles des Nations Unies.

La cybersurveillance sera également au menu de notre congrès vendredi, à l’occasion d’une table ronde, avec des syndicats impliqués nationalement dans la lutte contre Pegasus et contre les gouvernements voyous qui l’ont acheté et utilisé.

Un mois plus tard, en août 2021, la chute de Kaboul (Afghanistan) a été le début d’un cauchemar éveillé pour des centaines de journalistes afghans, forcés de fuir le régime taliban. « La lumière de l'information ne doit pas s'éteindre sur l'Afghanistan comme elle s’est éteinte sur le Yémen », ai-je écrit dans une Tribune publiée en octobre 2021 dans six titres de presse internationaux.

Depuis lors, la lumière de l’information s’est quasiment éteinte sur ce pays, malgré le travail acharné sur le terrain de nos affiliés, l’AIJA (Afghan Independent Journalists' Association) et ANJU (Afghanistan's National Journalists Union), qui n’ont eu de cesse de défendre les intérêts de nos consœurs et confrères sur place au risque de leur vie.

Notre ami Rasheed Hadi de notre syndicat ANJU est arrivé hier à Oman, avec difficulté, et il vous expliquera dans le détail plus tard aujourd’hui ce qu’a été l’action de la FIJ, à travers notamment notre Fonds de sécurité international dont il sera aussi question ce soir.

Je laisserai la parole à Jeremy à ce propos juste après cette présentation et il vous racontera dans le détail ce qu’a été cet enfer afghan pour nos consoeurs et confrères, mais aussi pour le Secrétariat de la FIJ et pour nos militants bénévoles d’une poignée de syndicats qui n’ont jamais baissé les bras pour tenter de trouver des solutions pour les journalistes afghans et leur famille.

Nous n’étions pas sortis d’Afghanistan que le 24 février 2022, la guerre s’est installée sur le continent européen. La Russie de Poutine a envahi le territoire ukrainien, violant tous les principes de base du droit international.

Une fois encore, ce sont les populations civiles qui paient le plus lourd tribut et les journalistes n’y échappent pas. Un jeune journaliste français a été tué par des tirs russes lundi.

Là aussi, je vais laisser Jeremy expliquer ce qu’a été le travail et les campagnes de dons de la FIJ et de la FEJ, notre groupe européen, depuis Bruxelles en lien là aussi avec nos affiliés ukrainiens, NUJU (National Union of Journalists of Ukraine) et IMTUU (Independent Media Trade Union of Ukraine). Serhy est d’ailleurs présent à Mascate et parlera bien entendu du quotidien qui est le sien et de celui des journalistes ukrainiens. Je veux ici saluer le magnifique élan de solidarité soutenu par des dizaines de syndicats de la FIJ, mais aussi des organisations d’employeurs et surtout des particuliers. Des journalistes.

Toujours à propos de ce conflit, depuis le début deux mois maintenant, la FIJ reçoit des demandes d’aides spécifiques de journalistes russes basés en Turquie, souhaitant rejoindre l’espace Schengen européen. La FIJ, avec d’autres organisations, a fait une demande officielle aux 26 États membres de l’Union européenne pour qu’ils facilitent les visas aux journalistes détenteurs d’une Carte de presse internationale.

 

PERSONNEL DE LA FIJ

Comme je le disais tout à l’heure, si toutes ces activités ont été possibles dans le monde, en dehors du travail de nos syndicats eux-mêmes bien entendu, c’est aussi grâce à l’engagement du personnel de la FIJ, au siège de Bruxelles, mais aussi dans les trois bureaux régionaux de Sydney, Buenos Aires et Dakar.

Depuis le congrès de Tunis (2019), le nombre de personnel est passé de 13 à 10 salariés à Bruxelles qui fut la conséquence notamment de la baisse d’activité de la division projets. Des projets qui sont soumis à une rude concurrence de la part d’ONG ne représentant souvent qu’elles-mêmes, il faut bien l’admettre. Avec moins de projets, la direction de la FIJ n’a pas eu le choix que de réorganiser son travail au quotidien pour que les finances restent viables : depuis 5 ans pourtant, le bilan comptable de la FIJ est positif sans pour cela baisser son niveau d’engagement pour les affiliés. 

Les rapports d’activités que vous trouverez dans vos documents du congrès en sont une excellente illustration.

Les projets sont donc passés sous la coupe de Jeremy Dear, Secrétaire général adjoint, qui a su reprendre en main totalement ce lourd dossier, qui représente selon les années entre 20 et 30% de nos recettes. La précision et la qualité de son travail ont permis à la FIJ de poursuivre ses activités avec les bailleurs de fonds historiques – Union to Union (avec notre affilié suédois), le ministère des Affaires étrangères norvégiens (avec notre affilié norvégien), la FES (Allemagne), Commission européenne –, de maintenir la confiance, tout en répondant à de nouveaux appels d’offre. Son rapport, qu’il vous présentera juste après, donne tous les détails sur ce qu’ont été les projets entre 2019 et 2022, mais aborde aussi la question de l’avenir de ces sources de financements qui se tarissent d’année en année.

A Bruxelles comme dans les trois bureaux régionaux, les salariés de la FIJ n’ont donc pas chômé et le télétravail obligatoire, puis devenu partiel, puis de nouveau obligatoire et aujourd’hui flexible (3 jours à la FIJ, deux jours à la maison), a nécessité de leur part une très grande souplesse tant sur le plan professionnel que sur le plan personnel car beaucoup d’entre eux ont dû jongler entre les urgences de leur travail à la FIJ et leurs responsabilités familiales. C’est aussi cela la FIJ : prendre en compte les aspects personnels des salariés de la FIJ pour les mettre en confiance dans le cadre de leur travail quotidien.

Tous, nous avons multiplié les interventions en visioconférences et ne comptons plus les dizaines de réunions en ligne pour réaffirmer la présence de la FIJ sur le terrain, avec et pour nos membres.

En tant que Secrétaire général, je dois saluer devant le congrès l’engagement de toutes et tous pour l’ensemble de nos affiliés. On ne choisit pas par hasard la FIJ comme employeur et le travail des salariés est aussi un engagement.

Tous, sans exception, ont le souci de bien utiliser l’argent des cotisations de nos affiliés – représentant entre 70 et 80% de nos recettes – car ils savent que l’indépendance de la FIJ, tant financière que politique, est notre seul et unique moyen d’action. 

L’indépendance n’a pas de prix. Là aussi, demain, le Trésorier honoraire vous détaillera ce qui fut le fruit de son travail en collaboration avec le Secrétariat général.

Dans ce monde dominé par les inégalités sociales et le pouvoir de l’argent, servir notre fédération internationale bientôt centenaire est à la fois un honneur, une grande responsabilité et l’engagement d’une solidarité internationale qui est certainement la seule réponse à apporter aux problèmes de nos consoeurs et confrères du monde entier. Et ce depuis 1926. Il faut s’en souvenir.
 

VERS LE CENTENAIRE DE LA FIJ

Les 100 ans de la FIJ en 2026, c’est donc bientôt demain…

Créée à Paris en 1926, la FIJ a déjà lancé ses préparatifs pour fêter comme il se doit son premier centenaire. Les élus du Comité exécutif, qui sera installé ici à Mascate devront évaluer le meilleur dossier qui sera chargé d’organiser cet événement unique.

A mon niveau, en tant que Secrétaire général et aussi en tant qu’historien, j’ai lancé il y a quelques mois un partenariat avec la directrice de l’école de journalisme de l’Université libre de Bruxelles (ULB), Florence Le Cam, que certains ici connaissent très bien. 

Nous avons commencé à travailler sur une publication en trois langues qui reviendra sur ces 100 ans de journalisme et de syndicalisme. Ce ne sera pas un livre sur l’histoire de la FIJ, mais plutôt une mise en perspective des combats des journalistes, leurs victoires, mais aussi leurs difficultés dans un contexte plus large de la profession. Je peux vous assurer que nous sommes obligés de faire du tri tant il y a à écrire.

Seront invités à écrire des militants de la FIJ bien entendu, mais aussi des chercheurs, des historiens et des sociologues, qui donneront un éclairage original sur ce qu’a été et sur ce qu’est la FIJ en 2026, devenue avec le temps la première organisation mondiale professionnelle de journalistes. 

Toutes vos idées et contributions d’ailleurs sont les bienvenues.

Même si on n’y est pas encore, on n’y est pourtant.

En conclusion, en tant que Secrétaire général, je continuerai à mettre toute mon énergie au service de tous nos affiliés avec nos élus, au profit de vous tous car telle est notre mission collective et solidaire.

Tout n’est parfait bien entendu, mais je peux vous affirmer que nous donnons le meilleur de nous-mêmes. C’est notre seule ambition.

Je vous remercie

Par Anthony Bellanger

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