La FIJ et UBJ forment les journalistes du Burundi à la couverture électorale

La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), et l’Union Burundaise des Journalistes (UBJ) ont achevé la semaine dernière une série de formation de trente journalistes sur la couverture des élections générales prévue en mai 2015 au Burundi. Cette série de sessions de formation obtenue grâce à l’appui financier du Royaume du Norvège, du soutien du syndicat des journalistes de la Norvège et la FIJ a débuté en septembre pour prendre fin en décembre 2014. 

Les élections générales prévues au Burundi de mai à Août 2015 pour élire les députés, les sénateurs, les conseils communaux et collinaires et le président de la République s’engagent déjà sur des disputes liées aux candidatures et à la limite des mandats du président sortant qui pourrait se présenter pour une troisième charge. Le consensus autour de la commission électorale  nationale peine à se concrétiser. Les formations politiques s’agitent déjà autours de ces questions, et des actes de violences et d’intimidation sont enregistrés du côté de groupes identifiés comme des milices des partis politiques au pouvoir.  « Nous sommes préoccupés par le processus devant conduire aux élections générales et à la couverture médiatique, nous sommes heureux que la FIJ et le syndicat norvégien nous accompagnent pour former nos collègues et les préparer à faire face à toutes éventualités dans la couverture médiatique avant, pendant et après le scrutin », a déclaré Alexandre Niyungeko Président de l’UBJ.  « Les élections et les limitations des mandats en Afrique sont devenus des enjeux qui parfois dégénèrent  dans des conflits graves : ce programme entend renforcer le rôle central des journalistes et des médias pour une couverture impartiale et pacifique. » a dit Gabriel Baglo, Directeur du Bureau Afrique de la Fédération Internationale des Journalistes.  « Ces formations vont permettre à l’UBJ et aux médias du Burundi de faire le monitoring de la couverture médiatique sans intimidation et avec professionnalisme. » a ajouté Baglo.