La FIJ demande à la Guinée-Bissau de payer les salaires des travailleurs de la télévision publique en grève pour un mo

La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a appelé aujourd’hui les autorités de Guinée-Bissau à payer les arriérés de salaires dus aux travailleurs de la télévision publique. Selon le Syndicat des journalistes et techniciens de la communication sociale (SINJOTECS), un affilié de la FIJ,  les 142 agents de la télévision nationale sont en grève depuis le 13 février pour un mois, réclamant le paiement de deux mois d’arriérés de salaire et de bonnes conditions de travail.  « Nous demandons aux autorités de payer les arriérés de salaire et de créer des conditions de travail acceptables pour nos collègues », a déclaré Gabriel Baglo, directeur pour l’Afrique de la FIJ. «Les agents de la télévision nationale font un travail de service public utile pour l’information des populations, il est donc inacceptable qu’ils soient abandonnés sans salaire », a-t-il ajouté. Le SINJOTECS explique que l’Etat reste également devoir aux agents de la télévision le paiement de quatre mois d’arriérés de primes complémentaires. «La télévision nationale n’a que trois caméras,  deux unités de montage et trois voitures de reportage », a regretté Mamadu Candé, le président du SINJOTECS. Alors que la Guinée-Bissau se trouve à deux mois et demi des élections présidentielles et législatives, la FIJ estime que les retards de salaire des agents de la télévision nationale risquent de compromettre la bonne couverture professionnelle de ces échéances. Pour plus d'information veuillez contacter la FIJ au: +221 33 867 95 86/87La FIJ représente 600.000 journalistes dans 134 pays