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Journée sans presse en Guinée pour condamner l’assassinat d’un journaliste
La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) s’est jointe à la journée sans presse organisée le 9 février par son affiliée, l’Association des Journalistes de Guinée (AJG), et d’autres associations de la presse du pays afin de condamner l’assassinat du confrère Elhadj Mohamed Diallo, abattu le 5 février au siège national de l’UGDG dans la capitale, Conakry.
Les associations de la presse guinéenne (AGUIPEL, URTELGUI, AGEPI, UPLG, REMIGUI, AJG) ont informé l’opinion nationale et internationale qu’elles se constituaient partie civile dans le dossier relatif à l’assassinat de Diallo. En conséquence, il a été demandé à tous les journalistes de s’abstenir de donner la parole à l’UFDG et/ou de diffuser des communiqués, droits de réponse, publireportages, etc. dans les médias guinéens pendant la durée de la procédure judiciaire qui est déjà ouverte.
Cet appel a été observé à 95% et aucun journal n’est apparu, pas même le journal de l’état, a informé l’AJG.
« L’Association des Journalistes de Guinée (AJG) condamne avec la dernière énergie cet acte et compatit à la douleur de la famille du journaliste et de toute la corporation en Guinée », a déclaré le président de l’AJG, Fodé Bouyah Fofana. « Elle demande à l’État guinéen de tout mettre en œuvre pour retrouver l’auteur du crime et de le sanctionner à la hauteur de sa forfaiture dans les plus brefs délais ».
Elhadj Mohamed Koula Diallo était reporter pour le site Guinee7.com. Suite à son meurtre, la FIJ et l’AJG tiennent à faire respecter la liberté de la presse, la liberté d’expression et le droit d’information dans le pays africain.