La liberté d’expression en question en Algérie ?

La journaliste belgo-algérienne, Layla Lefèvre-Haddad, a été agressée physiquement à Bruxelles après avoir critiqué le gouvernement algérien. La FIJ, première organisation mondiale de la profession avec 600.000 membres, dénonce ces violences inacceptables et appelle les autorités algériennes à la raison.

© Layla Lefèvre-Haddad's Facebook page

La journaliste belgo-algérienne, Layla Lefèvre-Haddad, a été agressée physiquement à Bruxelles après avoir critiqué le gouvernement algérien. La FIJ, première organisation mondiale de la profession avec 600.000 membres, dénonce ces violences inacceptables et appelle les autorités algériennes à la raison.     

Layla Lefèvre-Haddad, journaliste belgo-algérienne travaillant pour BBC Arabic et Al Hiwar TV, s'est exprimée il y a quelques jours sur sa page Facebook en s’adressant directement au président de la République algérienne, Abdelaziz Bouteflika afin de critiquer ses 19 années de pouvoir. Elle a reçu par la suite des menaces physiques et morales nécessitant des mesures de sécurité spéciales dans sa ville de résidence, Bruxelles. 

« Le ministère algérien des Affaires étrangères, relayé par de nombreux médias officiels en Algérie, a publié des propos blessants et diffamatoires à mon encontre, dit la journaliste en poste à Bruxelles depuis 24 ans. Ces derniers jours, plusieurs membres de ma famille en Algérie ont subi des intimidations et des menaces directes et commencent à craindre pour leur vie. »

« Les agressions physiques dont a été victime il y a quelques jours à Bruxelles notre consœur Layla Lefèvre-Haddad sont inacceptables et nous demandons au gouvernement algérien de faire en sorte que cessent toutes intimidations à l’encontre de la journaliste, bien connue du parlement européen de Bruxelles », déplore Philippe Leruth, le président de la FIJ.

« Il est clair qu’il y a la volonté ici de faire taire une voix qui dérange, ajoute Anthony Bellanger, le secrétaire général de la FIJ. Mais la liberté d’expression et la liberté de la presse ne se négocient pas. Que nous soyons à Bruxelles ou à Alger. Elles s’imposent à tous les citoyens.»  


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