L’Ile Maurice tentée par la surveillance des réseaux sociaux

Surveiller les flux sur Facebook, Instagram, Twitter, WhatsApp ou encore Snapchat : c’est le projet explosif qui est dans les cartons du gouvernement mauricien. La Fédération internationale des journalistes (FIJ) dénonce une volonté manifeste de surveiller les citoyens.

A Maurice plus qu'ailleurs, on craint les apprentis sorciers. A la suite des grandes manifestations populaires de la fin d’année 2020, après la gestion politique de la marée noire, les tensions sociales sont toujours vives sur la petite ile de l’océan Indien. 

Cette fois, c’est la toile qui s’enflamme après que les Mauriciens ont été invités à donner leur avis sur un projet controversé de l'Autorité des technologies de l'information et de la communication (ICTA) qui souhaite « réglementer l'utilisation et lutter contre l'abus et le mauvais usage des médias sociaux à Maurice », notamment Facebook, Instagram, Twitter, WhatsApp ou encore Snapchat.

Concrètement, l’ICTA envisage de ne plus crypter le trafic sur ces plateformes : toutes les vannes seront ouvertes pour «surveiller » les publications des internautes.

Le Secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger, a déclaré : « Ce projet de « surveillance généralisée » est une très mauvaise nouvelle pour la liberté d’expression et inacceptable de la part d’une démocratie digne de ce nom. J’exhorte le gouvernement à renoncer immédiatement à ce projet extrêmement dangereux. »

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