Le Conseil du genre de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) note que les femmes journalistes sont particulièrement touchées par la pandémie actuelle car les conditions dans lesquelles elles travaillent se sont détériorées en raison de l'avènement du télétravail, de la réduction des heures de travail et des salaires et du stress lié à la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale.

Le CG invite donc les différents syndicats de la FIJ à promouvoir des normes dans leur pays pour réglementer tous les aspects du télétravail et faciliter son transfert vers la négociation collective.

Il appelle également le Comité exécutif de la FIJ à accroître ses efforts, en collaboration avec d'autres organisations internationales, pour s'assurer que l'égalité des sexes reste une priorité et ne soit pas reléguée au profit des questions liées à la covid-19.

Le Conseil encourage également les organisations à soutenir et à exhorter leurs gouvernements à ratifier la Convention 190 de l'OIT sur l'élimination de la violence et du harcèlement au travail.

D'autre part, le Conseil se félicite du fait que la FIJ ait adopté sa propre politique contre le harcèlement afin d'éviter des situations indésirables au sein de l'organisation. Elle appelle les syndicats membres de la FIJ, s'ils n'ont pas encore intégré de normes éthiques similaires, à les adopter dès que possible en vue d'une tolérance zéro relative au harcèlement et à la violence.

Le Conseil demande au Comité executif de la FIJ d'accroître ses efforts pour faire progresser l'égalité et demande, en préparation du prochain Congrès, d'augmenter la présence des femmes dans les délégations.

27 octobre 2020