La Fédération internationale des journalistes (FIJ) se joint à l'appel de l'Association des journalistes de Hong Kong (HKJA) pour que le gouvernement de la région administrative spéciale chinoise établisse une législation encadrant la liberté d'information. Leung Chun-ying avait soutenu ce projet lors de la campagne d'élection du Chef de l'exécutif de 2012. Selon une enquête menée par la HKJA en coopération avec plusieurs universitaires de la région, l'opinion publique donne un indice de 48,8 pour la liberté de la presse à Hong Kong, ce qui représente une perte de 0,6 point, contre 38,9 pour les professionnels des médias, une baisse de 3,1 points en 2014. L'indice va de 0 à 100 et l'enquête a été menée en janvier 2015. La HKJA pense que le déclin de la liberté de la presse est dû à l'incapacité des médias à agir en tant qu'organe de contrôle. L’enquête a recueilli 1035 réponses de civils et 537 réponses de professionnels des médias. Selon les résultats, 51 % des citoyens pensent que la liberté de la presse s’est affaiblie en 2014 et 90 % des professionnels ont constaté la même détérioration. Seul 1 % des interrogés ont ressenti une amélioration de la situation de la presse à Hong Kong l'année dernière. Les avis des journalistes et des civils diffèrent dans d'autres parties de l'enquête également et les premiers semblent plus mécontents de la situation générale. Quand on leur a demandé d'évaluer la liberté de la presse dans la région administrative spéciale (0 signifiant très mécontent et 10 très satisfait), les réponses des journalistes ont donné un indice de 0,6 contre 4,4 pour les civils. Les professionnels constatent également une tendance à l'autocensure plus élevée que les citoyens. Lire l'article complet en anglais ici.

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