La FIJ salue la campagne de l’USYPAC pour les conditions de travail dans les médias et la liberté d’expression en Afrique centrale

La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a salué aujourd’hui

la campagne lancée par l’Union des syndicats des professionnels de la presse

d’Afrique centrale (USYPAC) pour les conditions de travail des journalistes et

la liberté de la presse en Afrique centrale.

A l’issue d’une conférence de deux jours organisée à Douala

(Cameroun), et appuyée par la Fondation Friedrich

Ebert (FES), l’USYPAC a adopté un plan de campagne et demandé la libération

des journalistes emprisonnés dans la sous-région. Les participants étaient venus

du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la Guinée Equatoriale, de la République

démocratique du Congo (RDC), de la République de Centre Afrique, de Sao Tome et

Principe et du Tchad.

« La sécurité et les conditions de travail des

journalistes sont encore préoccupantes en Afrique centrale. Nous appelons les

journalistes à s‘organiser pour engager les employeurs et les gouvernements en

vue de garantir la carrière des travailleurs du secteur des médias. Pour cela

nous soutenons la campagne », a déclaré Gabriel Baglo, directeur Afrique

de la FIJ.

Les participants ont reçu et discuté les rapports sur la situation

dramatique des journalistes et la liberté d’expression dans les huit pays

d’Afrique centrale. Dans une déclaration adoptée à la fin de la réunion, les

participants ont demandé la libération des journalistes emprisonnés en RDC, au

Cameroun et au Tchad.

Ils ont appelé les

employeurs du secteur des médias à rendre plus  humaines les conditions de vie et de travail des

journalistes, notamment par l’application de conventions collectives. Ils ont

également interpellé les Etats à respecter les libertés syndicales et les

normes internationales du travail. Les participants notent aussi que la liberté

de la presse est sérieusement mise à mal dans beaucoup de pays et regrettent

que l’Afrique Centrale soit devenue la championne des violations de cette

liberté et l’adversaire acharné de la dépénalisation des délits de presse. Ils ont dénoncé les assassinats de

journalistes dans la région notamment en RDC.

« Devant la

situation alarmante que traverse la presse en Afrique centrale, nous avons

adopté un plan d’action et nous appelons toutes les organisations partenaires de

la région et d’ailleurs à venir nous soutenir dans nos activités », a dit

Stanislas Nkundiye, Président de l’USYPAC. « 

La FIJ soutient l’USYPAC et les syndicats de journalistes

dans la région et appellent les Etats d’Afrique centrale à protéger la sécurité

des journalistes et à respecter les conventions internationales en matière de

liberté d’expression.

Pour plus d'information, veuillez

contacter la FIJ au : + 221 33 867 95 86

La FIJ représente plus de 600.000

journalistes dans 134 pays du monde