Escalade de violence au Sri Lanka : le gouvernement ferme l’accès aux réseaux sociaux

La Fédération internationale des journalistes (FIJ) et son affilié le Mouvement sri-lankais pour la liberté des médias (FMM) se préoccupent des réseaux sociaux bloqués au Sri Lanka, pays en état d’urgence. La FIJ exhorte le gouvernement sri-lankais à assurer le flux libre d’informations fiables dans cette période de crise.

[Translate to French:] Sri Lankan army patrol on the streets of Katugastota, a suburb of Kandy on March 8, 2018. Sri Lankan police said petrol bombs were hurled at a mosque on March 8 as hundreds of troops patrolled a troubled central district where anti-Muslim violence has left three people dead.

La Fédération internationale des journalistes (FIJ) et son affilié le Mouvement sri-lankais pour la liberté des médias (FMM) se préoccupent des réseaux sociaux bloqués au Sri Lanka, pays en état d’urgence. La FIJ exhorte le gouvernement sri-lankais à assurer le flux libre d’informations fiables dans cette période de crise. Le 7 mars, la Commission de règlementation des télécommunications au Sri Lanka (TRCSL) a ordonné à tous les opérateurs de télécommunication de limiter l’accès à Facebook, Viber et Whatsapp dans tout le pays pendant trois jours. Le but est d’empêcher l’escalade de violence communautaire à Ampara et Kandy, qui fait suite aux attaques menées par des bouddhistes visant la minorité musulmane du pays. L’accès à Internet a totalement été fermé à Kandy. Lire le communiqué complet en anglais.

Pour de plus amples informations,
veuillez contacter la FIJ Asie-Pacifique au +61 2 9333 0946

La FIJ représente plus de 600 000 journalistes dans 146 pays

Retrouvez la FIJ Asie-Pacifique sur Twitter: width@ifjasiapacific

Retrouvez la FIJ Asie-Pacifique sur Facebook: widthwww.facebook.com/IFJAsiaPacific