Un Journaliste Algérien de nouveau interdit de sortie du territoire

La Fédération internationale des journalistes a condamné aujourd’hui les nouvelles pressions exercées sur M. Arezki Aït Larbi, correspondant du Figaro et d’Ouest France à Alger. En effet, alors qu’il s’apprêtait jeudi à se rendre à Paris, ce dernier a été interdit de sortie de territoire par la police des frontières. Conduit successivement aux commissariats du Cavaignac et de la Centrale, une convocation lui a été remise pour se présenter demain devant le parquet (Tribunal d’El Harrach).

Contacté par le Centre d’Alger de la Fédération Internationale des Journalistes, M. Aït Larbi a exprimé sa profonde indignation contre le mandat d’arrêt produit contre lui en 2006, pour une affaire remontant à 1997. Le journaliste avait été condamné par défaut cette année-là pour avoir dénoncé les pratiques du pénitencier de Lambèse dans les années 1980, dans un article de 1994 dans L’événement.

C’est la deuxième fois, après le refus opposé par les autorités de lui délivrer un passeport en mai 2006, qu’Arezki Aït Larbi se voit refouler à l’aéroport. Fait d’autant plus surprenant que les autorités algériennes lui ont restitué son passeport le 23 novembre 2006, après l’indignation générale qu’avait suscité leur refus. En attendant que la justice statue définitivement en faveur du journaliste, la FIJ suivra avec beaucoup d’attention l’évolution de cette affaire.

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