Les ressources humaines

Le recrutement d’un comité de lecture et d’écoute des médias s’impose. Il a la charge du suivi des médias entre deux réunions, rédige une fiche de lecture et d’écoute complet qu’il soumet au B.E. Le comité se compose au minimum de trois membres. Ils déterminent leur méthode de travail qu’ils présentent pour appréciation au B.E. Leur disponibilité est déterminante. En général, la répartition des tâches : écoutes et suivis radios, écoutes et suivis télés, lecture et suivis presse.

Le niveau scolaire ou universitaire de l’équipe n’est pas à négliger : les problèmes d’éthique et de déontologie sont complexes, et la tâche du comité d’écoute et de lecture pas simple. Toute erreur rejaillit sur la crédibilité du B.E et de l’instance d’autorégulation. La mise à niveau régulière du comité doit faire partie des programmes d’activité que la structure met en place. S’ils occupent déjà d’autres postes, ou exercent une activité principale, les membres du comité doivent signer un contrat aux termes précis et clairs. Les recruter sur appel à candidature n’est pas inutile. Leur rémunération n’est pas à négliger.

L’une des difficultés majeures auxquelles sont confrontés les comités de lecture et d’écoute des médias c’est la possibilité d’écouter et de lire tous les médias. Dans la pratique, c’est impossible. Un compromis peut être trouvé par le B.E pour que le maximum d’émissions télé et radio à risques n’échappe pas à la sagacité des pigistes ou assistants qui composent le comité qui doit aussi lire un grand nombre de journaux.

Les instances d’autorégulation ont adopté la lecture et l’écoute des médias par un comité. Apparemment ce choix paraît plus efficace et semble faire ses preuves. Mais il faut l’améliorer.

Document de synthèse du processus d’évaluation du programme d’appui aux instances d’autorégulation des médias en Afrique de l’Ouest, présenté à l’atelier régional d’évaluation du programme, Cotonou, Bénin, 28 avril au 1 mai 2003

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