Les journalistes condamnent des arrestations arbitraires en Mauritanie

La Fédération Internationale des Journalistes, la plus grande organisation mondiale de journalistes, condamne l'arrestation arbitraire de Mohamed Fall Ould Oumère, directeur de publication de l'hebdomadaire La Tribune, le 12 avril dernier.

Accusé par le gouvernement de la Mauritanie d'avoir couvert le congrès de " Conscience et Résistance ", un mouvement clandestin mauritanien, le journaliste a passé près d'une semaine dans les locaux de la Direction de la Sûreté de l'Etat, en compagnie d'un homme d'affaires et d'un professeur franco-mauritanien. Les trois hommes ont ensuite été libérés sans procès.

" Cette violation de la liberté de presse et d'informer est contraire aux principes élémentaires des droits de l'Homme ", a déclaré Mahmoun Faye, responsable du bureau régional de la FIJ en Afrique. " Elle constitue indéniablement un obstacle à l'épanouissement d'une presse indépendante et libre en Mauritanie. "

La FIJ estime que les journalistes mauritaniens doivent bénéficier d'un environnement juridique et professionnel qui leur permettra d'exercer librement leur profession sans crainte d'être arrêtés ou emprisonnés. Elle appelle les autorités mauritaniennes à ne plus reproduire de telles atteintes à la liberté d'expression.