La Fédération Internationale des
Journalistes (FIJ) s’est associée aujourd’hui à l’Union des Syndicats des
Professionnels de la presse d’Afrique centrale (USYPAC) pour demander une grâce
présidentielle en faveur de trois journalistes en prison en République Démocratique
du Congo.
“Nous demandons aux autorités en RDC
de libérer nos trois collègues arrêtés et
emprisonnés après avoir été accusés de collaboration avec les mouvements
rebelles armés. Leur place n’est pas la prison. Leur libération serait un acte
majeur de promotion de la liberté de presse”, a déclaré Gabriel Baglo, Directeur Afrique de la FIJ.
Selon l’USYPAC, un affilié de la FIJ, les trois journalistes pour lesquels
une grâce présidentielle est sollicitée sont Palata, un journaliste travaillant
pour la Chaîne Congolaise CCTV emprisonné pour
20 ans et accusé d’être mêlé à l’affaire du Général Faustin Munene qui a été
jugé par contumace et condamné à la prison à perpétuité par un tribunal
militaire pour avoir créé une rébellion dans la Province du Bas-Congo.
Il y a également les journalistes
Fortunat Kasongo et Pierre Sosthène Kambidi accusés de collaboration
avec les mouvements de rebelles armés.
L’USYPAC a lancé
cet appel au cours d’un atelier de deux jours financé par la FIJ dans le cadre
de son projet avec le LOTCO organisé à Kinshasa du 19 au 20 Septembre dernier sur l’avenir de la presse en Afrique centrale.
« La grâce présidentielle
constituerait un signal fort des autorités de Kinshasa en matière de
respect des droits de l’homme et de l’attachement à la liberté de presse, à la
veille de la tenue du 14ème sommet de la Francophonie prévu à
Kinshasa du 12 au 14 octobre 2012 », a déclaré Stanis Nkundiye, Président de l’USYPAC .
Les participants à l’atelier de Kinshasa ont
également appelé la RDC, le Gabon, et le Cameroun, tous des pays francophones à
appliquer l’Accord de Florence et à décriminaliser les délits de presse à
l’instar du Congo et du Tchad.
« Une telle mesure permettra de favoriser l’accès des populations à
l’information et aux médias de jouer un rôle clé dans la construction et la
consolidation de la démocratie participative », a ajouté Nkundiye.
Pour
plus d’information veuillez contacter la FIJ au +221- 33 867 95 87
La FIJ représente plus de 600.000 journalistes dans
134 pays