FIJ Condamne les attaques contre les journalistes par la police au Zimbabwe

La Fédération International des Journalistes (FIJ) a condamné aujourd’hui les récentes attaques contre les journalistes par la police et des membres des forces de sécurité qui, la semaine dernière, ont agressé, arrêté et brutalisé des journalistes, et confisqué et détruit leurs équipements.

“La FIJ est profondément préoccupée par la continuation de la brutalité, du harcèlement, des intimidations, des arrestations musclées et de la détention contre les journalistes au Zimbabwe,” a dit Gabriel Baglo, Directeur du bureau Afrique de la FIJ. “De tells traitement inhumains sur des journalistes montre le manque fragrant du respect pour leurs droits fondamentaux et du respect de l’Etat de droit. Le Gouvernement du Zimbabwe doit promouvoir un cadre favorable permettent aux journalistes de faire leur devoir sans peur ou intimidation, comme doit le pourvoir tout gouvernement démocratiquement élu.”

Un correspondent du journal Zimbabwean, Gift Phiri, a été enlevé le dimanche de sa maison par la police et détenu par la police dans la capital Harare. La police est plus tard retournée dans la maison, pour confisquer son ordinateur ramasser des cartes de visite.

Selon des informations venant du Zimbabwe, Gift Phiri, qui est encore détenu par la police a été sévèrement pattu par la police. Son épouse, Tevedzerai Maphosa, a pu lui rendre visite hier et a dit que Phiri est “dans une mauvaise forme”.

Deux autres journalistes, Tawanda Musiyazviriyo et Tsvangirai Mukwazhi, correspondants pour des médias internationaux, ont été arrêtés et leurs équipements confisqués et détruits par la police. Tapiwa Zivira, étudiant journaliste stagiaire au journal The Standard, le seul journal restant du groupe privé Sunday Newspaper a été attaqué la semaine dernière par la police pendant qu’il couvrait une manifestation publique des habitants de la ville.

Un autre journaliste stagiaire, Tapiwa Chininga, travaillant pour l’agence de presse d’Etat New Ziana, aurait été remercié pour avoir posé de “mauvaises” questions. Chininga a été arrête et pourrait être chargé de sanctions pénales pour avoir demandé à la police pourquoi elle ne s’est pas senti coupable d’avoir tué un militant de l’opposition, selon les informations.

La FIJ demande au gouvernement du Zimbabwe de mettre fin à ces arrestations arbitraires et de relâcher tout les journalistes et travailleurs des médias, particulièrement ces journalistes actuellement détenus par la police pour des accusations fallacieuses. Le gouvernement de Mugabe doit tenir ses engagements de respecter les droits humains et de faire en sorte que ces policiers qui banalisent la loi et attaquent les journalistes à loisir soient traduits en justice.

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