La FIJ et la FAJ exigent la libération du journaliste et de l'avocat écroués au Swaziland

La Fédération internationale des journalistes (FIJ) et son groupe africain, la Fédération africaine des journalistes (FAJ), ont appelé ensemble à la libération de Bheki Makhubu, rédacteur pour « The Nation-Swaziland », et de son avocat, Thulani Maseko, emprisonnés depuis le 18 mars 2014. « Cela fait déjà un an que les deux hommes sont derrière les verrous, le roi Mswati III doit ordonner leur libération », a déclaré Mohamed Garba, Président de la FAJ. « La FAJ est très préoccupée par les tentatives incessantes de musellement de toutes les libertés par les autorités du royaume du Swaziland », a-t-il ajouté. Selon les rapports, le royaume disposerait d'un des régimes les plus autoritaires du continent et la liberté d'expression et d'association y sont bafouées depuis des temps immémoriaux. Bekhi Makhubu avait été enfermé le premier pour ses écrits critiques à l'encontre du système judiciaire de son pays parus dans un magazine d'information indépendant. Il a ensuite été rejoint par son avocat quelque temps après. La FIJ et la FAJ font appel à la solidarité de toutes les organisations de défense des droits de l'Homme et de la liberté d'expression pour faire retentir une voix commune et faire pression sur le roi du Swaziland afin qu'il ordonne la libération des deux hommes, enfermés à la suite d'une audience à huis clos anticonstitutionnelle.

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