La FIJ renouvelle son appel en faveur des journalistes somaliens après le récent meurtre survenu à Mogadiscio

La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a réitéré aujourd’hui sa demande pour une action internationale d’urgence pour mettre fin aux assassinats des journalistes après le meurtre de Mohamud Mohamed Yusuf de la Radio Saint Coran (IQK), survenu le samedi 4 juillet en plein cœur de la capitale Mogadiscio.

«Il faut arrêter ces attaques insensées contre les journalistes en Somalie »,  à déclaré Gabriel Baglo, Directeur du Bureau Afrique de la FIJ. «Ils sont victimes des personnes déterminées à faire taire la presse et il y a un risque que nos collègues ne puissent plus faire leur travail d’informer l’opinion nationale et internationale sur ce qui se passe en Somalie», a-t-il ajouté.

Selon le rédacteur-en-chef de la Radio Saint Coran, Mohamed Abdi Gedi, Yusuf, âgé de 22 ans,  a été abattu par deux hommes armés non identifiés samedi vers 7h 30 du matin ( heure locale) qui lui ont tiré deux balles à bout portant à l'estomac alors qu’il lisait les titres des journaux dans un quartier nord de Mogadiscio.. Il est mort d’une hémorragie après plusieurs heures, ses assassins ayant dissuadé par des coups de feu toute personne qui serait tentée de lui porter secours.

« Nous transmettons nos condoléances à la famille et aux collègues de Mohamud Mohamed Yusuf. Nous dénonçons la guerre à Mogadiscio et exigeons la fin immédiate des hostilités, » a déclaré Abdirisak Omar Ismail, Président du Conseil exécutif du Syndicat National des journalistes de Somalie (NUSOJ).

Ce meurtre porte à six le nombre de journalistes tués en Somalie depuis le début de l’année faisant de la somalie le plus dangereux pays pour les journalistes en Afrique.

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