La FIJ dénonce la montée de la violence contre les journalistes en RDC

La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a dénoncé aujourd’hui   les voies de fait de la police et l’arrestation avec violence des  journalistes Sebastien Mulamba et Mbuyi Mukadi, du quotidien « Kisangani News », dans l’exercice de leur fonction à Kisangani, chef-lieu de la Province Orientale, de la République Démocratique du Congo (RDC).

 

« Nous dénonçons énergiquement cette arrestation et la recrudescence de la violence policière contre les journalistes et les médias en République Démocratique du Congo (RDC) depuis les élections de novembre dernier», a déclaré Gabriel Baglo, directeur du Bureau Afrique de la FIJ.  « Nous demandons aux autorités de faire cesser les violences contre les journalistes et de faire libérer les deux journalistes arrêtés», a-t-il ajouté.

 

Selon le Syndicat National des Professionnels de la Presse (SNPP), un affilié de la FIJ, la police a arrêté et violenté les deux journalistes Sebastien Mulamba et Mbuyi Mukadi du quotidien « Kisangani News » dans l’exercice de leur fonction. Les deux journalistes ont été encerclés et arrêtés par la police alors qu’ils venaient d’arriver sur les lieux d’un rendez-vous professionnel à Kisangani. La police n’a pas donné les raisons de cette arrestation, mais ne leur a présenté qu’une convocation avant de les conduire au commissariat. 

 

«Mulamba et Mukadi ont indiquéavoir été battus par la police au moment de leur arrestation, menottés et conduits comme de vulgaires bandits. Nous sommes particulièrement choqués par cette arrestation », a déclaré Stanis Nkundiye, secrétaire général du SNPP.

 

« En moins d’une semaine, c’est le deuxième cas de violation de la liberté de la presse recensé dans ce pays », a dit Baglo.