La
Fédération internationale des journalistes (FIJ) a aujourd’hui vigoureusement
condamné l’enlèvement et la torture d’un caméraman de la télévision publique à
Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC).
Selon
le Syndicat National des Professionnels de la Presse (SNPP), M. Djibril
Wadiengoso, chef de section camera à la Radiotélévision nationale du Congo
(RTNC) a été enlevé près de son domicile dans la commune de Lingwala, au nord
de la capitale Kinshasa. Ses ravisseurs lui ont reproché son activisme syndical
au sein de la RTNC.
«
Nous demandons aux autorités de mener une enquête sérieuse afin de punir les
coupables. Les attaques et actes de violence sur les journalistes sont devenus
très fréquentes en République démocratique du Congo. Les autorités ont l’obligation de les faire cesser au nom
de la liberté d’expression, de la liberté syndicale et du respect des droits de l’homme », a
déclaré Gabriel Baglo, directeur Afrique de la FIJ.
Pendant
son enlèvement, Djibril Wadiengoso a été violenté et poignardé, selon le SNPP.
Il sera retrouvé vers 3 heures du matin non loin d’un poste de police dans une
commune du centre de Kinshasa, blessé aux bras, à la nuque et aux jambes. Admis
à l’hôpital, son état de santé préoccupe
le SNPP.
Le
SNPP dénonce la montée de la violence contre les professionnels des médias en
RDC. « Nous désapprouvons totalement ces
méthodes d’un autre âge utilisées pour intimider et faire taire les dirigeants
syndicaux déterminés à mettre un terme à
la mauvaise gouvernance au sein de cet établissement public qu’est la RNTC », a
déclaré Stanis Nkundiyé, Secrétaire général du SNPP.
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