La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) est
sous le choc des nouvelles des attaques brutales contre des civils, y compris des
journalistes, par les forces israéliennes lors de l'assaut sur une flottille
qui a tenté de violer le blocus militaire de la côte de Gaza.
Selon la FIJ, le décompte des victimes - y compris parmi les employés des médias - n'est toujours pas
confirmé. Les autorités israéliennes entretiennent le secret sur les victimes
de cet incident, ce qui augmente d'autant plus l'anxiété chez les parents et les
amis.
La FIJ appelle à une enquête urgente et internationale
sur l'incident et à la fin du black-out de l'information.
"Nous nous joignons à l'Union européenne en exigeant une enquête
approfondie qui doit être indépendante pour être crédible. Nous condamnons
toute tentative de black-out et de censure de l'information par les autorités
israéliennes qui empêchent les journalistes de rendre compte exactement de ce
qui se passe", a déclaré Jim Boumelha, le Président de la FIJ.
La FIJ estime que 20 journalistes et employés des médias originaires de
divers pays se trouvaient à bord lorsque les attaques ont eu lieu. Aidan White,
le Secrétaire Général de la FIJ, a déclaré que la fédération enquête sur cet incident
et qu'il est question de le soulever lors d'une réunion extraordinaire du
Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies prévue à Genève ce mercredi.
La FIJ a également écrit aujourd'hui au gouvernement israélien pour l'avertir
de ses responsabilités vis-à-vis de la sécurité des journalistes sur la
flottille et demande à son organisation membre en Israël d'en faire part aux autorités.
"La communauté internationale doit réagir immédiatement à ce
scandale", a déclaré M. White. "Les droits des journalistes en
zones de conflits ont été particulièrement mis en évidence par l'Organisation
des Nations Unies et les États membres ne peuvent pas rester inertes lorsque l'un
d'entre eux agit de manière téméraire et dangereuse".
Pour plus de renseignements
appelez la FIJ au +32 2 235 22 07
La FIJ représente plus de 600.000 journalistes dans 125 pays dans le monde