La FIJ appelle le Soudan à lever l'interdiction d’un journal

 

La

Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a appelé aujourd'hui les

autorités soudanaises à lever l'interdiction du journal de langue arabe Alwan, qui a été accusé de publier « des

informations militaires sensibles préjudiciables à la sécurité du pays  »

liées à une récente attaque sur la capitale Khartoum par des rebelles du

Darfour.

 

 « Nous protestons contre cette tentative par

le gouvernement de museler les médias qui ne servent pas ses intérêts, » a dit

Gabriel Baglo, Directeur du Bureau Afrique de la FIJ. « Nous demandons aux

autorités soudanaises de lever l'interdiction sur Alwan et permettre à son personnel et tous les journalistes du

Soudan de travailler librement, sans menaces ou intimidation. »

Le

14 mai, des agents du Conseil National du Renseignement et des Services de Sécurité (NISS) ont

fait une descente dans les bureaux du journal basé à Khartoum avec un décret

de fermeture indéfinie de ses locaux et ont saisi tous les équipements et les biens

du journal.
 

Bien

que le décret ne précise pas l'article qui a conduit à l'interdiction, on

estime que c’est au sujet d’un article sur la disparition d’un avion de combat

et de son pilote Russe, qui a été publié après l'attaque. L’avion serait la

propriété de l'armée soudanaise.


Selon Reuters, le directeur de Alwan Hussein Khojali a été convoqué pour un interrogatoire par les forces de

sécurité après la fermeture. Mardi dernier, un autre journaliste dont

l'identité n'a pas été révélée a passé une nuit en détention et a été interrogé

au sujet d’appels téléphoniques avec les rebelles, a dit l'agence de presse.

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