La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) et son groupe
européen la Fédération européenne des journalistes (FEJ) ont appelé aujourd'hui
à de nouvelles actions pour la libération des deux journalistes français et de
leurs trois assistants afghans qui ont été pris en otage en Afghanistan l'an
dernier.
Stéphane Taponier, Hervé Ghesquière, et leurs trois assistants afghans,
travaillant pour la chaîne publique française France 3, ont été pris en otage
dans la région Kapinsa le 30 Décembre 2009. Le lundi 25 octobre, les organisations de
journalistes, des ONG et différentes autorités locales organisent des
événements à travers la France à l'occasion de trois cents jours de captivité
afin de sensibiliser le public sur le sort des journalistes.
"Nous appelons les journalistes à travers l'Europe à soutenir
également cette campagne," a déclaré Aidan White, le Secrétaire général de
la FIJ / FEJ. "Les souffrances causées à ces journalistes, leurs collègues
et leurs familles sont intolérables et elles doivent prendre fin. Les enlèvements
comme ceux-ci soulignent les risques grandissants pris par les journalistes
dans leurs efforts pour informer le public sur les événements à travers le
monde".
Une vidéo des journalistes en captivité a été publiée en avril, tandis qu'une
conversation téléphonique avec l'armée française le 24 septembre semble
indiquer que les journalistes étaient en vie, avec un « bon moral » et
qu'il existe un espoir de résolution d'ici la fin de l'année.
Malgré ces nouvelles positives, la FIJ / FEJ demeure préoccupée par leur santé des
journalistes et par le risque d'échec des négociations.
Les syndicats de journalistes français et des groupes de la société civile
continuent de faire campagne pour la libération de leurs collègues sous le
slogan Libérez-les! http://www.liberezles.net/
La FIJ/FEJ et ses membres en France, le Syndicat National des Journalistes
(SNJ) et le Syndicat National des Journalistes-CGT (SNJ-CGT) renouvellent leur
appel à la mobilisation des journalistes pour demander aux autorités françaises
de sérieux efforts pour mettre fin rapidement et en toute sécurité à la
situation des otages.
En vertu de la résolution 1738 du Conseil de sécurité des Nations Unies, les
gouvernements sont tenus de garantir la sécurité des journalistes en zones de
conflit. Les employeurs des journalistes doivent également faire davantage pour
s'assurer que leurs journalistes sont entièrement préparés, formés et ont toute
la protection nécessaire avant de s'aventurer dans les zones de conflit.
Pour
plus d'information, veuillez contacter la FEJ au +32 2 235 2200
La FEJ représente environ 250.000 journalistes dans plus de 30 pays d'Europe