L’agression d’un journaliste togolais ne doit pas rester impunie, déclare la FIJ

L’agression d’un journaliste togolais ne doit pas rester impunie, a déclaré aujourd’hui la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ). Selon l’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT), un affilié de la FIJ, le journaliste Blaise Ayégnon, également  directeur de publication de l’hebdomadaire « Œil d’Afrique »,  a été victime, dimanche 11 mai 2014, d’une agression commise par un groupe de trafiquants de drogues. Les agresseurs ont également visé son épouse et une de ses filles. L’agression a eu lieu dans leur maison à Lomé, la capitale du Togo.

L’UJIT explique que, dans sa tentative de se défendre, il s’en est suivie une bagarre au cours de laquelle Blaise Ayégnon, sa femme et l’une de ses filles ont été blessées.  Interrogé sur son lit d’hôpital, Ayégnon déclare que ses agresseurs feraient partie d’un groupe d’individus sur lesquels il mènerait des investigations depuis plusieurs mois.

« Cette agression ne doit pas rester impunie. Nous la condamnons vigoureusement et demandons aux autorités du Togo de mener une enquête en vue d’arrêter les coupables, et de les faire juger et sanctionner », a déclaré Gabriel Baglo, directeur pour l’Afrique de la FIJ.

La FIJ se joint à son affilié l’UJIT pour demander aux journalistes de respecter le protocole de sécurité en travaillant sur des sujets supposés sensibles.