La FIJ demande la libération de tous les journalistes détenus au Togo après la relaxe de deux confrères

La Fédération Internationale des Journalistes s’est félicité aujourd’hui de la libération le 23 juillet, de Philip Evégnon, directeur de publication de L'Evénement, et Colombo Kpakpabia, journaliste au Nouvel Echo, détenus depuis un mois au Togo. La FIJ renouvelle son appel pour la libération immédiate de Dimas K. Dzilan, rédacteur en chef de l'hebdomadaire L'Evénement.

La FIJ se joint à l’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT) pour condamner avec la dernière fermeté l’inhumanité de leur détention prolongée et les brutalités infligées aux journalistes dans les locaux de la Direction générale de la police. Dimas K. Dzilan, qui aurait été particulièrement affecté par ces traitements, est toujours en détention. Sa libération a été conditionnée par le paiement préalable d’une amende de cinq cent mille francs (500 000 FCFA).

L’UJIT dans son communiqué du 23 juillet « s’inquiète du chef d’accusation de « tentative de diffusion de fausses nouvelles » retenu contre Dimas K. Dzilan, un délit qui n’existe nulle part dans le Code de la presse ». Le syndicat des journalistes affirme « que ce chef d’accusation constitue un précédent dangereux dans l’exercice de la profession de journaliste » au Togo.

La FIJ demande aux autorités d’autoriser la libération immédiate de Dimas K. Dzilan sans autre condition. Elle renouvelle son appel au Président Eyadéma pour garantir la sécurité personnelle de ces journalistes et condamner les responsables des brutalités qui leur ont été infligées.

La FIJ appelle également les autorités à réformer le code de la presse en vigueur au Togo pour supprimer les recours aux peines d’emprisonnement contre les journalistes et garantir l’application des standards internationaux en matière de liberté d’expression.

Voir également :

Communiqué de l’UJIT
Lettre du Secrétaire Général de la FIJ au Président Eyadéma

Pour plus d’information : +32 235 22 00