Lettre de la FIJ au Président Algérien Bouteflika pour la libération de M. Benchicou

M. Abdelaziz Bouteflika
Président de la République algérienne


Bruxelles, le 23 décembre 2004

M. le Président,

La Fédération internationale des journalistes, la plus grande organisation de journalistes mondiale, représentant plus de 500 000 journalistes à travers le monde a pris acte avec soulagement de la libération de Hafanoui Ghoul, journaliste détenu pendant près de six mois à la prison de Djelfa.

Cependant, notre satisfaction aurait été totale si notre autre collègue, Mohammed Benchicou, journaliste et directeur du quotidien Le Matin avait été lui aussi libéré.

Comme vous le savez, M. le Président, Mohammed Benchicou est détenu depuis l’été dernier à la prison d’El-Harrach.

Le 21 décembre 2004, lors d’une réunion organisée par la FIJ à Amman, les participants ont appelé à une amnistie générale des journalistes emprisonnés à travers le monde et le cas de M. Benchicou a été, encore une fois, expressément évoqué.

La déclaration finale de cette réunion vous demande, « instamment », M. le Président de la République, d’intervenir pour que Mohammed Benchicou soit « immédiatement remis en liberté ».

Notre inquiétude pour M. Benchicou est d’autant plus justifiée que son état de santé s’est dégradé. Nous considérons que cette situation va à l’encontre des principes les plus élémentaires de la liberté de la presse et des droits de l’Homme.

Je vous prie d’agréer, M. le Président, l’expression de mes salutations distinguées.


Aidan WHITE
Secrétaire général