La FIJ se félicite de l’engagement de l’Association des journalistes tunisiens à soutenir les médias au cours du Sommet mondial

La Fédération internationale des journalistes s’est félicitée aujourd’hui de l’annonce par l’association des journalistes tunisiens d’une série d’action visant à apporter un soutien pour les journalistes et les médias qui visiteront le pays pour le Sommet Mondial sur la Société de l’Information (SMSI) qui s’ouvre la semaine prochaine.

L’AJT, qui est affiliée à la FIJ, a appelé les autorités tunisiennes à permettre à tous les journalistes de couvrir librement l’évènement. L’association a produit un communiqué de presse cette semaine appelant le gouvernement tunisien à assurer le libre accès à Internet pour tous les journalistes. L’Association a également mis en place une « ligne rouge » à l’intention des journalistes participant au sommet pour leur apporter des conseils et assistance. Le numéro mis à la disposition des journalistes est le (+216) 71 253 205.

L’association a déclaré que le Sommet mondial représente une opportunité pour renforcer le respect de la liberté d’expression et un meilleur accès à l’information dans un pays qui a essuyé de nombreuses critiques de la part de groupes défendant la liberté d’expression pour son incapacité à respecter les droits fondamentaux.

« Les déclarations de l’Association des journalistes viennent renforcer les prises de positions des journalistes tunisiens soutenant le consensus global qui associe l’ère de l’information à l’accès à l’information, la fin de la censure et le respect du pluralisme médiatique » a déclaré Aidan White, Secrétaire Général de la FIJ.

La FIJ a déclaré que la voix des journalistes tunisiens devait être entendue durant le sommet. « Il n’y a pas de doute que le style du jeu politique adopté en Tunisie est dépassé dans un monde en rapide évolution » a déclaré White. « Il est temps de lever les obstacles à la liberté d’expression et de permettre aux journalistes de travailler librement dans des conditions de travail décentes et sans interférences avec leurs responsabilités professionnelles ».

Les déclarations de l’AJT mettent également en exergue les efforts du gouvernement pour mettre un terme à la grève de la faim organisée par des groupes défendant les droits de l’Homme contre une série de violations des droits fondamentaux. Parmi les grévistes se trouve Lotfi Haiji, le président du syndicat des journalistes, qui a été empêché d’organiser son Congrès quelques semaines avant le Sommet mondial.

« Ce Sommet doit se dérouler dans le respect des droits de chacun, et particulièrement ceux des collègues en Tunisie », a déclaré White. « Le gouvernement devrait agir rapidement pour démontrer au monde qu’il est prêt à reconnaître effectivement les droits fondamentaux que représentent la liberté d’expression et la liberté d’association à tous les citoyens ».

Pour plus d’informations merci de contacter le : +32 2 235 22 06
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