La FIJ salue la liberté provisoire pour un journaliste arrêté au Mali

La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a aujourd’hui salué la liberté provisoire accordée à un journaliste arrêté le 6 mars dernier au Mali.

 

 

Selon la Maison de la Presse, un regroupement d’associations professionnelles des médias, Boukary Daou, directeur de publication du quotidien « le Républicain », a bénéficié ce 2 avril 2013 d'une liberté provisoire octroyée par un tribunal de Bamako, la capitale du Mali. Il devra toutefois se présenter le 16 avril au cours du procès.

 

 « Nous accueillons favorablement cette liberté provisoire qui constitue également un grand soulagement pour notre confrère qui va retrouver sa famille et son travail. Nous demandons à la justice de bien vouloir l’acquitter définitivement en procès », a déclaré Gabriel Baglo, directeur Afrique de la FIJ.

 

Daou a été arrêté dans les locaux de son journal par des hommes de la sécurité d'Etat, à cause de la manchette de l’édition du 6 mars de son journal  qui publie une lettre ouverte de soldats maliens combattant contre des islamistes armés dans le nord du Mali. La lettre ouverte dénonce les avantages accordés au capitaine Amadou Haya Sanogo, ancien putschiste, investit président du « Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité » depuis le 13 février 2013.  

 

Il a été inculpé le 18 mars dernier de diffusion de fausse nouvelle et d'incitation à la désobéissance au Mali. Tout en saluant cette liberté provisoire, la FIJ reste préoccupée par un non-lieu et une liberté définitive afin que le journaliste reprenne son travail dans la sécurité.

 

La FIJ avait salué l’opération "journées presse morte" de plusieurs jours, suivie d'un boycottage des activités du gouvernement par les journalistes du Mali.

 

Pour plus d’information, veuillez contacter la FIJ au : + 221 33 867 95 86

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