La FIJ Réitère sa Solidarité à Un Journaliste en Prison Depuis un An au Burundi

 

La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a réitéré aujourd’hui sa solidarité  au journaliste Hassan Ruvakiki  emprisonné à vie depuis un an au Burundi, sous les charges de terrorisme.

 

« Ça fait un an jour pour jour que notre collègue est en prison. La communauté  internationale n’a pas le droit de laisser passer cette forfaiture contre un journaliste qui n’a fait qu’exercer son devoir professionnel en se basant sur le droit des citoyens à être informés. Nous demandons aux autorités burundaises de libérer Ruvakiki en rejetant les charges contre lui », a déclaré Gabriel Baglo, Directeur Afrique de la FIJ.

 

C’est le 9 Novembre dernier que  le procureur Emmanuel Nyandwi a confirmé au cours d’une audience en appel à Gitega dans le centre du Burundi, sa réquisition de maintien de la prison à vie  pour Hassan Ruvakuki pour « actes terroristes ». Le verdict est attendu pour le 8 janvier prochain.

 

 Le 22 Novembre dernier, un membre du personnel de la FIJ et des membres de  son affilié l’Union Burundaise des Journalistes (UBJ) ont  rencontré Hassan Ruvakiki lors d’une visite à la prison  centrale de Muramvya à Gitéga. Le délégué de la FIJ lui a transmis le soutien et la solidarité de l’ensemble des affiliés de la Fédération. 

 

Hassan Ruvakuki s’est dit soulagé et a affiché un moral imperturbable malgré sa longue période de  détention. Ruvakuki travaille pour la section Swahili de Radio France Internationale (RFI) et la radio Bonesha FM. Il a été arrêté  le  28 Novembre 2011 par les forces de sécurité après une interview réalisée avec un opposant au président Pierre Nkurunziza. Il a ensuite été accusé « d’actes terroristes ».

 

La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), la Fédération des Journalistes Africains (FAJ) et l’Union Burundaise des Journalistes (UBJ) restent vivement préoccupées par la situation de Ruvakuki et les accusations contre lui qui montrent la tendance générale de réduire au silence, d’intimider et d’emprisonner les voix critiques de la société au Burundi. 

 

Pour plus d’information veuillez contacter la FIJ au +221 33 867 95 86/87

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