La FIJ réclame une enquête sur l’assassinat d’un journaliste et leader syndical au Ghana

La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a réclamé aujourd'hui une enquête « rapide et sérieuse » sur l’assassinat de Samuel Kwabena Ennin, rédacteur en chef d'une station de radio privée et Président pour la région Ashanti de l'Association de Journalistes du Ghana (GJA).

Ennin a été tué par balles le 9 février dans un bar populaire dans des circonstances encore indéterminées à Kumasi, la deuxième ville du Ghana. Aux alentours de 20 heures 30 des hommes armés y sont arrivés et ont exigé les téléphones portables d'Ennin et d'autres personnes. Ils ont pris deux téléphones, tiré sur le journaliste et ont ouvert le feu indistinctement pour effrayer les clients, avant de partir dans une voiture blanche. Selon ses collègues Ennin n'a opposé aucune résistance quand les agresseurs ont demandé son téléphone.

« Nous adressons nos sincères condoléances à la famille de Samuel, à ses collègues et aux membres de l'Association des Journalistes du Ghana (GJA), » a dit Gabriel Baglo, Directeur du Bureau Afrique de la FIJ. « Nous condamnons cet assassinat et nous appelons les autorités du Ghana à conduire une enquête rapide et sérieuse sur ce meurtre afin de traduire ses meurtriers en justice. Ce lâche assassinat augmente notre inquiétude alors que les attaques sur les journalistes sont en hausse depuis l'année dernière au Ghana. »

L'Association des Journalistes du Ghana (GJA) a annoncé une récompense de 10 millions de Cedi (environ 1.000 dollars américains) pour toute personne qui fournirait des informations menant aux tueurs de Ennin.

La GJA a également invité tous les organes de presse à élever des drapeaux rouges en berne pendant quatre jours à partir de mardi en mémoire à Ennin.


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