La FIJ continue de demander justice dans le meurtre de Norbert Zongo

La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a demandé aujourd'hui aux témoins et ceux qui ont des informations sur le meurtre de Norbert Zongo de franchir le pas avec des preuves qui pourraient relancer l’affaire.

Aujourd'hui est le 9ème anniversaire de l'assassinat du journaliste, qui a été tué en même temps que trois de ses compagnons au Burkina Faso. Zongo - qui était journaliste d'investigation et directeur de publication du journal L'indépendant - aurait été tué pour ses enquêtes journalistiques.

« Nous appelons toutes les organisations des médias, les groupes de la société civile et les individus au Burkina Faso et à travers le monde à poursuivre la lutte pour la justice dans l‘assassinat de Zongo, » a dit Gabriel Baglo, Directeur du bureau Afrique de la FIJ. « Nous savons qu'il ya des gens au Burkina Faso qui savent ce qui s'est passé ce jour-là. Nous les appelons à témoigner et à franchir le pas pour la justice et pour soulager leur conscience. »

En juillet 2006, le juge chargé de l'affaire a prononcé un non-lieu en faveur de Marcel Kafando, la seule personne accusée dans l'assassinat de Zongo, son frère Ernest Zongo, son collègue Blaise Ilboudo et son chauffeur Ablassé Abdoulaye Nikièma.

Le procès contre Kafando a été sanctionné par un non-lieu après qu’un témoin s’est rétracté. Le juge a dit que seuls de « nouveaux éléments » pourraient relancer l’enquête et rouvrir l’affaire.

Le 13 décembre 1998, Zongo et ses trois compagnons ont été retrouvés brûlés dans leur voiture, près du village de Sapouy, à environ 100 km au sud de Ouagadougou. Zongo avait reçu des menaces de mort après la publication d'articles impliquant François Compaoré, le frère cadet du Président Blaise Compaoré, dans l'assassinat du chauffeur de François.

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