La FIJ appelle le gouvernement de la Côte d’Ivoire à prendre des mesures urgentes après le cambriolage de 4 groupes de presse

La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a appelé aujourd’hui le gouvernement de la Côte d’Ivoire à prendre des mesures urgentes pour mettre fin aux cambriolage de rédactions après que quatre groupes de presse ont été attaqués en l’espace de deux mois par des individus armés qui ont volés du matériel et des documents.

« Nous condamnons ces attaques qui créent un environnement de peur et de panique dans la presse, » a dit Gabriel Baglo, Directeur du bureau Afrique de la FIJ. « Nous appelons le gouvernement à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à ces attaques, qui semblent vouloir nuire au nouveau processus de paix dans le pays. »

Les deux derniers mois, quatre groupes de presse dont trois proches du parti au pouvoir et un favorable à l’opposition ont été attaqués. Lors de ces attaques le modus operandi est resté le même : les cambrioleurs attaquent au petit matin entre 1 heure et 4 heures, ligotent les gardes et parfois les frappent et ensuite volent des équipements du bureau, de l’argent et des documents.

A 2 heures dans la matinée du 9 juillet, le groupe de presse La Refondation éditeur des quotidiens Notre Voie et Elite Actuelle, a été victime d'un cambriolage.

Cinq jours avant, le 5 juillet, le groupe de presse Nord-sud Communication, éditeur du quotidien Nord-Sud quotidien a aussi été attaqué.

La semaine d’avant le 28 juin, des individus armés ont mis à sac le groupe de presse Cyclone, éditeur du quotidien Le Temps et de l’hebdomadaire Prestige.

La première attaque de cette récente vague a été le 5 mai lorsque le groupe de presse Le Matin d’Abidjan, éditeur du quotidien Le Matin d’Abidjan, a été cambriolé.

L’année dernière en Septembre 2006, le groupe de presse Les éditions Appo éditeur des quotidiens Le Sport et Dialogue et de l’hebdomadaire Heat, a été cambriolé. Les auteurs de l’attaque courent toujours.

Des organisations de media et des journalistes de Côte d’Ivoire ont dénoncé le silence et le manque d’action du gouvernement.

La FIJ a appelé le gouvernement à faire de l’arrestation des responsables de ces attaques, une priorité.

« Il y a plus que de simples pertes de biens, » a dit Baglo. « Ces cambriolages créent un certain malaise dans la communauté des médias et intimident aussi les éditeurs et les reporters. »


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