La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a appelé aujourd’hui les autorités du Burkina Faso à mener une enquête complète sur le récent incendie criminel de la voiture de l’animateur radio Sams’K le Jah et les menaces de mort proférées contre lui.
Karim Sama, qui est plus connu sous son pseudonyme de chanteur et animateur Sams’K le Jah, fait de fréquentes références aux assassinats de l’ancien président Thomas Sankara et du journaliste Norbert Zongo dans sa musique et sa populaire émission sur la radio privée Ouaga Fm implantée dans la capitale.
« Nous condamnons cet acte qui est une sérieuse menace à la liberté d’expression, » a dit Gabriel Baglo, le Directeur du bureau Afrique de la FIJ. « Ses agresseurs essaient clairement d’intimider les journalistes et les professionnels des médias qui s’intéressent aux sujets sensibles comme les assassinats du Président Sankara et de Norbert Zongo. »
La FIJ a aussi appelé les autorités policières et judiciaires du Burkina Faso à mener une enquête complète sur l’incendie criminel et les menaces de mort contre Sams' K le Jah afin de traduire les responsables devant la justice.
Le 28 septembre alors qu’il animait son émission, aux alentours de 21 heures 30, l’animateur apprend par le gardien que sa voiture, garée dans le parking au bas de l’immeuble de la radio, est en feu. Selon des sources locales, la voiture a été totalement calcinée avant l’arrivée des pompiers. Le gardien a dit ne rien avoir vu de l’attaque. La police a ouvert une enquête.
Selon Jean-Claude Meda, Président de l’Association des Journalistes (AJB), Sams’k le Jah a déjà reçu des menaces de mort par courriers électroniques en avril et par téléphone avant cette période. Dans les menaces qu’il a reçu, il était demandé à l’animateur d’arrêter de critiquer le régime en place et de mettre fin à ses références à Thomas Sankara et Norbert Zongo.
« Ces actes nous rappellent des événements douloureux, » a dit Meda, « [dont] l’incendie criminel de la voiture de Alidou Ouédraogo, le Président du Mouvement Burkinabé des Droits de l’Homme et le même scénario de pression et de menaces qui a abouti à l’assassinat de Zongo dont le corps a été retrouvé calciné dans sa voiture. »
Pour plus d’informations, merci de contacter le + 221 842 01 43
La FIJ représente plus de 600 000 journalistes dans 114 pays dans le monde
Karim Sama, qui est plus connu sous son pseudonyme de chanteur et animateur Sams’K le Jah, fait de fréquentes références aux assassinats de l’ancien président Thomas Sankara et du journaliste Norbert Zongo dans sa musique et sa populaire émission sur la radio privée Ouaga Fm implantée dans la capitale.
« Nous condamnons cet acte qui est une sérieuse menace à la liberté d’expression, » a dit Gabriel Baglo, le Directeur du bureau Afrique de la FIJ. « Ses agresseurs essaient clairement d’intimider les journalistes et les professionnels des médias qui s’intéressent aux sujets sensibles comme les assassinats du Président Sankara et de Norbert Zongo. »
La FIJ a aussi appelé les autorités policières et judiciaires du Burkina Faso à mener une enquête complète sur l’incendie criminel et les menaces de mort contre Sams' K le Jah afin de traduire les responsables devant la justice.
Le 28 septembre alors qu’il animait son émission, aux alentours de 21 heures 30, l’animateur apprend par le gardien que sa voiture, garée dans le parking au bas de l’immeuble de la radio, est en feu. Selon des sources locales, la voiture a été totalement calcinée avant l’arrivée des pompiers. Le gardien a dit ne rien avoir vu de l’attaque. La police a ouvert une enquête.
Selon Jean-Claude Meda, Président de l’Association des Journalistes (AJB), Sams’k le Jah a déjà reçu des menaces de mort par courriers électroniques en avril et par téléphone avant cette période. Dans les menaces qu’il a reçu, il était demandé à l’animateur d’arrêter de critiquer le régime en place et de mettre fin à ses références à Thomas Sankara et Norbert Zongo.
« Ces actes nous rappellent des événements douloureux, » a dit Meda, « [dont] l’incendie criminel de la voiture de Alidou Ouédraogo, le Président du Mouvement Burkinabé des Droits de l’Homme et le même scénario de pression et de menaces qui a abouti à l’assassinat de Zongo dont le corps a été retrouvé calciné dans sa voiture. »
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